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Le brief politique. La machine Macron est lancée

Le brief politique Anne-Laure Dagnet Le samedi à 7h46, 11h48, 13h15, 15h15

Le gouvernement a mis mardi sur sa rampe de lancement sa réforme du Code du travail et fait ses premières annonces. Le prélèvement à la source sera notamment reporté d'un an.

franceinfo, Anne-Laure Dagnet

Radio France

Publié le 07/06/2017 08:31 Mis à jour le 07/06/2017 08:32

Temps de lecture : 1min

Sur la rampe de lancement du gouvernement, aussi, la réforme du Code du travail. (CHARLES PLATIAU / POOL)

La "machine" Macron est lancée : mardi 6 juin, le gouvernement a fait ses premières annonces. Ainsi, le Premier ministre a annoncé dans une interview au Parisien que le prélèvement de l’impôt à la source sera reporté d’un an. "C’est une bonne réforme", assure Edouard Philippe, qui souhaite cependant la tester. Elle entrera donc en vigueur le 1er janvier 2019. Il faut dire que le 1er janvier 2018, Emmanuel Macron a prévu de lancer une de ses mesure phare : l’exonération des cotisations salariales sur l’assurance chômage et sur l’assurance maladie. La mesure doit redonner du pouvoir d’achat à des millions de Français mais qui serait passée inaperçue avec la mise en place du prélèvement à la source.

Cambadélis dubitatif

Sur la rampe de lancement du gouvernement, aussi, la réforme du Code du travail. Accord d’entreprise, barème d’indemnités aux prud'hommes, règles de licenciement, seront revus, mais en douceur. Des séances de travail sont prévues tout l'été avec les partenaires sociaux. De quoi amadouer les syndicats, mais pas le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, qui y voit du flou, et donc un loup : le gouvernement, selon lui, avancerait masqué sur la réforme du Code du travail...

À suivre aujourd’hui

Le Premier ministre Edouard Philippe se recueillera sur la tombe du général de Gaulle à Colombey-les-Deux-Églises. Et Gérard Collomb fera un meeting pour soutenir les candidats LREM à Villeurbanne.

La note du brief

Un 20/20 pour Barack Obama, la note du meilleur supporter, qui s'est fendu, au cours d'un voyage à Montréal, du commentaire suivant : "Je pense que le président Macron a un énorme potentiel". Venant de Barack Obama, c’est la classe internationale.