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Info franceinfo
Gabriel Attal envisage un nouveau format des questions au gouvernement où les députés ne s'adresseront plus qu'à lui
L'actuelle séance de questions au gouvernement du mercredi représente l'option privilégiée pour cet échange entre le Premier ministre et les députés. L'autre session hebdomadaire, celle du mardi, concernera toujours l'ensemble des ministres.
Le Premier ministre Gabriel Attal envisage, avec l'appui de la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, la mise en place d'un nouveau format des questions au gouvernement, où les députés s'adresseront uniquement à lui et plus à l'ensemble des ministres, a appris, jeudi 15 février, franceinfo de l'entourage du Premier ministre.
Selon les informations de franceinfo, le Premier ministre de 34 ans est favorable à être questionné seul dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Tous les députés pourront s'adresser directement à lui, alors qu'il faut aujourd'hui être président de groupe pour interpeller directement le Premier ministre. "Le format reste à inventer", explique l'un de ses proches.
Une formule qui s'essouffle
Chaque semaine les députés de tous les groupes politiques interpellent, questionnent, réclament des comptes au gouvernement, sur des sujets d'actualité lors des "QAG" (questions au gouvernement). Elles donnent parfois lieu à des échanges très musclés. Jusqu’à cet hiver, cet échange durait deux heures, mais comme tout le monde finissait au fil des questions par déserter l'hémicycle, la présidence de l'assemblée a décidé de diviser la session en deux, avec une partie le mardi, une autre le mercredi. Dans l'entourage de la présidente de l'Assemblée nationale, on évoque l'idée de réserver la séance du mercredi à ces questions directes à Gabriel Attal, avec une durée de 45 minutes de questions-réponses avec le chef du gouvernement.
L'un des soutiens de Gabriel attal défend "une démarche plus respectueuse vis-à-vis des parlementaires" au moment où le malaise persiste d'après lui entre le gouvernement et le parlement, dans un contexte de majorité relative qui rend chaque loi explosive. Laisser le Premier ministre s'exposer de la sorte, c'est aussi lui permettre de s'imposer, lui que les oppositions qualifient depuis sa nomination de simple "exécutant" d'Emmanuel Macron.
La même idée avait déjà été proposée à Élisabeth Borne, qui avait refusé. Yaël Braun-Pivet doit en parler prochainement avec le chef du gouvernement pour mettre ce format en place. Son équipe souligne que c'est le Parlement qui propose, et non l'inverse. Dans un courrier, la présidente de l'Assemblée nationale explique avoir rappelé au Premier ministre que "sa présence ainsi que celle de l'ensemble des membres du gouvernement aux deux sessions étaient essentielles". Un comble pour Gabriel Attal qui envisage pourtant un moment privilégié avec les députés.
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