Emmanuel Macron et Édouard Philippe au secours de Christophe Castaner
Une partie de l’opposition réclame sa démission mais le ministre de l'Intérieur est fermement soutenu par le Premier ministre et par le président.
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Ce soutien sans failles c’est d’abord Édouard Philippe qui l’a exprimé, dans une interview au JDD dimanche 6 octobre. Le Premier ministre dit avoir "toute confiance en Christophe Castaner qui a fait état de ce qu’il savait au moment où il s’est exprimé". Chaque mot de cette interview a été validé par Emmanuel Macron, les deux hommes se sont calés au téléphone juste avant la parution du journal.
L’Élysée est sur la même ligne de défense : "Christophe Castaner n’a pas fait de faute, il n’a pas parlé trop vite" puisqu’il évoquait le dossier administratif de l’assaillant, qui est effectivement vide. Les attaques de l’opposition commencent à agacer au Palais : "Le ministre a évidemment la confiance renouvelée du président", confie un proche d'Emmanuel Macron avec une pointe de lassitude. "On ne peut pas, dès qu’il y a dysfonctionnement ou drame, se demander si Christophe Castaner va passer la journée", lâche-t-il. Pour ce conseiller d’Emmanuel Macron l’opposition a décidé de faire du ministre de l’intérieur un "point de vulnérabilité" mais ça ne marchera pas.
Les changements passeront peut-être par une loi
Le ministère de l’Intérieur a compulsé toutes les données dont il dispose et a relevé que depuis 2015, une vingtaine de personnes ont été mises à l’écart de la police pour cause de radicalisation. "Le problème, explique un membre du cabinet de Christophe Castaner, n’est pas au moment de l’embauche, là les procédures sont efficaces. Personne ne passe au travers des mailles du filet. Mais c’est au cours de la carrière des personnels qu’il faudra améliorer les contrôles".
La loi sur la sécurité intérieure votée en 2017 a déjà durci la panoplie des mesures mais s’il faut aller plus loin l’Élysée évoque la future loi sur le renseignement que le ministre de l'Intérieur va présenter à la fin de l’année. "Cette loi pourra prévoir des choses en la matière", affirme un conseiller qui précise que ce suivi renforcé ne concernera pas que les policiers mais tous les agents des services publics et des collectivités.
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