Comment François Ruffin trace sa route vers la présidentielle de 2027
Le député de la Somme est candidat à une future primaire de la gauche. Il s'est déclaré mercredi matin.
/2023/07/12/64aeb2f6d8182_victoria-koussa.png)
/2025/05/21/000-47h24kd-682d7bd78e786402475871.jpg)
Après des mois d'hésitation, à tremper le doigt dans l'eau, c'est l'heure pour François Ruffin du grand plongeon : "Il nous faut une primaire et je la remporterai", annonce mercredi 21 mai le député de la Somme dans Libération. Tout est à inventer puisque rien n'est organisé pour l'instant, mais il a bien avancé.
François Ruffin imagine de fait très précisément cette primaire, proposant une élection à deux tours, comme pour la présidentielle, pour départager les candidats de gauche. Cette primaire serait organisée par les partis, avec de vraies urnes physiques dans tout le pays. Pour pouvoir se déclarer candidat, dans la foulée des municipales, en avril, il faudra 100 000 parrainages citoyens, 250 signatures de maires, et dix idées "en guise de profession de foi", avant le vote prévu à l'automne 2026.
"Une primaire de ligue des champions"
François Ruffin promet "une primaire de ligue des champions" qui "traversera la France comme une fête en fanfare". Il a apparemment eu un déclic après une période de blues postdissolution, son exclusion par les partis lors de la création du Nouveau Front populaire, sa rupture brutale avec LFI, des occasions manquées... "Son tour de France lui a fait beaucoup de bien", assure l'un de ses proches. Pour la sortie de son film Au boulot, "il a franchi une étape psychologique, il est prêt, il en a envie", ce qui s'est ressenti lors d'un premier meeting au début du mois dernier. Jamais le fondateur du journal Fakir ne s'est autant avancé.
Depuis des mois, son entourage se structure, avec plusieurs dîners de parlementaires ces derniers temps, une trentaine de députés de sénateurs de gauche, autour de lui, pilotés par Sophie Taillé-Polian du parti Générations. François Ruffin s'entoure de hauts fonctionnaires, de diplomates, d'économistes... Lui qui a du mal avec le collectif est passé "du 'je' au 'nous'", m'assure l'un de ses amis.
Mais il faut un parti quand on veut se lancer dans une campagne et il n'a plus LFI derrière lui. Il faut des bras, structurer les forces militantes dans le pays, offrir une maison aussi à ceux qui veulent le rejoindre, et puis surtout des fonds, de l'argent et un parti assez solide pour gérer tout ça. Selon nos informations, son micro parti, régional, "Picardie debout" va donc prendre, d'ici la fin du mois prochain, une dimension nationale avec un nouveau nom qui reste pour l'instant secret.
À regarder
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
-
La taxe Zucman exclue du prochain budget
-
Un ancien président en prison, une première
-
Normes : à quand la simplification ?
-
La Terre devient de plus en plus sombre
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
Louis Aliot, vice-président du RN, et les "deux sortes de LR"
-
Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé
-
Décès d'une femme : les ratés du Samu ?
-
Louvre : cambriolages en série
-
Grues effondrées : tornade meurtrière dans le Val d'Oise
-
De nombreux sites paralysés à cause d'une panne d'Amazon
-
Hong Kong : un avion cargo quitte la piste
-
Quand Red Bull fait sa pub dans les amphis
-
Ces agriculteurs américains qui paient au prix fort la politique de Trump
-
ChatGPT, nouveau supermarché ?
-
Eléphants : des safaris de plus en plus risqués
-
Concours de vitesse : à 293 km/h sur le périphérique
-
Églises cambriolées : que deviennent les objets volés ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter