"Apaisée, sereine et déterminée" ... Élisabeth Borne fait sa rentrée mardi à l'Assemblée nationale
Après un mois de pause, Élisabeth Borne se prépare à reprendre son siège de députée du Calvados. Elle souhaite se donner encore plus de poids politique.
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Cette rentrée, mardi 13 février, sur les bancs de l'Assemblée nationale a été mûrement préparée par l’ancienne Première ministre. Élisabeth Borne a d’abord rechargé les batteries en faisant un mois de pause, après quasiment sept ans au gouvernement dont un an et demi à Matignon, avec pas moins de vingt-trois 49.3 et deux réformes difficiles. Élisabeth Borne a pris des vacances au Maroc, puis des cafés, des déjeuners, pour préparer son retour. La désormais députée du Calvados a rencontré des parlementaires, a revu Christophe Castaner, ou encore des ministres comme Stanislas Guerini.
D’après son entourage, elle est "très en forme", "apaisée, sereine, déterminée" aussi, avec un plan pour se donner encore plus de poids politique. C’est pour cette raison qu’elle reprend son siège de députée. Elle souhaite "faire du terrain" dans sa circonscription. Elle qui "a souffert des procès en illégitimité", de cette image "austère, de première collaboratrice, de techno qui lui a collé à la peau". En gros elle veut pouvoir dire "je suis une femme politique, je vais vous le montrer".
La commission des Affaires étrangères
Élisabeth Borne va aussi jouer un rôle à l’Assemblée. "Elle aura une voix qui porte", assure à franceinfo une figure de la majorité, "son expérience va peser, sa capacité à répondre aux oppositions." On sait déjà qu’elle siégera dans la commission des Affaires étrangères. Une commission qui défend peu de textes de loi, ce qui lui laissera du temps, notamment pour être en circonscription. Pour le côté organisation, son bureau est prêt. C’est l’un des plus confortables, habituellement réservé aux anciens Premiers ministres. Elle cherche encore des collaborateurs. Dans l’hémicycle, il y a eu un jeu de chaises musicales pour lui permettre d’être tout devant, à quelques rangs du banc des ministres. Son suppléant, lui, était dans ce qu’on appelle "le rang du fond", l’équivalent de l’arrière du bus lors des sorties scolaires.
Son retour est bien perçu par la majorité. Ce n'est d'ailleurs pas le seul. D’autres figures macronistes reviennent, comme Olivier Véran ou Clément Beaune, qui récupèrent leurs places occupées par des députés inconnus du grand public. Tous seront applaudis par leurs troupes, à leur retour en réunion de groupe mardi. "Ils en ont pris plein la tronche, et ils ont servi le pays", appuie une députée Renaissance. Néanmoins pas de traitement de faveur à espérer. "Ils seront des parlementaires comme les autres."
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