Soubresauts sur les bourses mondiales : ne pas céder à la panique
Les marchés financiers se redressent nettement mardi en Asie et en Europe. Cette reprise intervient après plusieurs jours de dégringolade générale. Pas de krach à ce stade mais une sérieuse alerte et un coup de chaud pour les épargnants. Question que beaucoup se posent : quelle attitude adopter ?
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La reprise des marchés le confirme : il ne faut pas céder à la panique. Pour celles et ceux qui ont un peu d’argent investi en actions à la Bourse, la pire des réactions serait de vendre leurs titres. Surtout pas. Il convient de faire le dos rond, car on ne peut pas parler de krach boursier, simplement de correction et de message. La correction : celle des marchés actions qui étaient très hauts jusqu’à présent. On assiste à ce que l’on appelle des prises de bénéfices : les investisseurs retirent leur argent de certains titres en attendant des jours meilleurs. Et puis le message : les opérateurs envoient un signal à Trump : "N’allez pas trop loin dans la politique protectionniste avec les droits de douanes… ça n’est bon pour personne".
Le moment d’acheter ?
Quand le marché est bas, c’est le moment d’investir. C’est donc la période pour le faire, sachant qu’un point bas pour l’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, pourrait être bientôt atteint, selon les analystes. À un moment ou un autre, le marché actions va remonter, et là, il sera trop tard pour acheter à bon prix. Mais, il est vrai que les soubresauts vont continuer car la politique Trump va peser sur la croissance mondiale, entraînant un très probable repli des bénéfices dégagés par les entreprises. Encore une fois : ne pas bouger.
Moins d’inquiétude encore à avoir avec l’épargne défiscalisée du Livret A ou LDDS, par exemple. Ces supports ne sont pas touchés puisque dépendants des taux d’intérêt et non des variations de marché. Pas de danger non plus pour l’assurance-vie puisqu’investie en euros, excepté les contrats en "unité de compte" qui, eux, sont investis sur des titres de bourses. Mais, là encore, le risque est limité. Donc, actions ou pas dans votre portefeuille, gardez votre sang froid et notez bien ce dicton boursier : "Tant que vous n’avez pas vendu, vous n’avez pas perdu".
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