Première rencontre au sommet entre le Royaume-Uni et l’Europe depuis le Brexit
Le Premier ministre britannique recevra lundi à Londres les dirigeants de l'Union européenne afin de discuter d'un nouvel accord de défense et d'améliorer les liens commerciaux. Une première depuis le Brexit, la sortie du Royaume-Uni de l’Europe, il y a cinq ans.
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Le tout premier sommet bilatéral post Brexit se tient à Londres, lundi 19 mai. Il regroupera le chef du gouvernement britannique, Keir Starmer, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen, Antonio Costa et la cheffe de la diplomatie Kaja Kallas. Des retrouvailles en quelque sorte. On parle de la mise en place d’un partenariat économique qui doit sceller un rapprochement avec Bruxelles et tourner la page des tensions qui ont émaillé les relations entre l’Union et les précédents gouvernements conservateurs en place à Londres.
Il s’agit d’un accord "multisectoriel". De ce que l’on en sait pour l’instant, les contours restent flous, mais l’objectif clairement affiché est de relancer les échanges commerciaux des deux côtés de la Manche en réduisant notamment les formalités administratives nées du Brexit en 2020. Un autre axe est de renforcer la sécurité par plus de coopération entre le Royaume-Uni et l’Europe. Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, promet de conclure l’accord dans la semaine.
Quotas de pêche, mobilité des jeunes et défense
Il y a des sujets très sensibles comme les quotas de pêche et la mobilité des jeunes. Les quotas de pêche avec la reconduction de l’accès des pêcheurs européens aux eaux britanniques, objet de batailles parfois violentes entre professionnels, allant jusqu’au contact des bateaux dans les eaux territoriales. Quant à la liberté de circulation – véritable ligne rouge –, Londres est prête à faire des concessions sur un programme de mobilité réciproque des jeunes pour étudier et travailler au Royaume-Uni et au sein de l’Union européenne.
Il est aussi question d’un possible accord dans le secteur de la défense. C’est dans l’intérêt des deux parties. Un rapprochement dans la défense au moment où l’Europe lance un effort de réarmement face à la menace russe et au désintérêt manifesté par les États-Unis dans leur engagement sécuritaire de ce côté-ci de l’Atlantique. Pour l’heure, Londres écarte la possibilité d’un retour directement sur le marché unique ou dans l’union douanière, mais le gouvernement britannique laisse entendre qu’il pourrait s’aligner sur les normes européennes pour les produits alimentaires et agricoles. Le début d’une petite révolution post-Brexit de la part des Britanniques dont le principe doit être acté avec cette rencontre au sommet à Londres.
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