Le brief éco. Pénurie de semi-conducteurs : l'industrie automobile toujours perturbée
Avec le Covid-19, la pénurie de ces composants électroniques et la perturbation des chaînes d'approvisionnement oblige les conducteurs, comme Toyota ou Stellantis, à réduire leur production.
La pénurie de semi-conducteurs qui pénalise l’industrie automobile continue de plus belle. Toyota réduit sa production mondiale de voitures de 40%. Stellantis (ex-PSA) ferme aussi temporairement son usine de Rennes. 40% pour Toyota : ce chiffre montre bien l’ampleur de la crise des puces électroniques qui touche tout le secteur automobile. Cette annonce est un choc car Toyota, poids lourd de la filière, avait jusqu’alors bien résisté.
Très concrètement, ça veut dire que faute de pièces, l’usine française Toyota d’Onnaing (Nord), près de Valenciennes, va repousser de deux semaines sa réouverture. La reprise était normalement prévue lundi 23 août mais la direction a prévenu les salariés : ils resteront chez eux, en chômage partiel. Et les clients, eux, forcément, devront attendre encore quelques mois avant de pouvoir obtenir un véhicule Toyota. Car plusieurs usines dans le monde sont touchées : en Amérique du Nord, mais aussi Chine et même au Japon, patrie de la marque.
Le Covid a tout bousculé : la demande de semi-conducteurs a été très forte pendant les confinements, tout le monde a voulu s’équiper, en ordinateurs, en téléphones, notamment pour télétravailleur. Et dans le même temps, les fabricants de composants électroniques, ont tourné au ralenti. résultat : les stocks ont fondu.
La reprise mondiale engendre la pénurie de pièces
Depuis le début de l’année, la reprise mondiale est telle que la demande de voitures rebondit partout, les constructeurs de semi-conducteurs – essentiellement basés en Asie – sont débordés et n’arrivent pas à honorer toutes les demandes.
Les fabricants français sont également pénalisés. Ces derniers mois la plupart ont d’ailleurs dû fermer des sites ou ralentir la cadence et ce n’est pas terminé. Stellantis, (nouveau nom de PSA Peugeot-Citroën) doit lui aussi mettre au chômage partiel ses salariés de l’usine de Rennes la semaine prochaine.
Pourtant, le site vient tout juste de rouvrir après des congés, mais il est contraint s’arrêter justement à cause d’un problème d’approvisionnement : un cluster de Covid chez un sous-traitant en Malaisie empêche de fournir en temps et en heure les boîtiers électroniques nécessaires aux commandes des voitures. En juillet, Carlos Tavares, le patron de Stellantis voyait la pénurie de matériaux durer jusqu’en 2022. Il y a des chances qu’il ait vu juste.
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