Automobile : retard à l'allumage pour la voiture française de luxe à hydrogène
Hopium, l’entreprise française qui veut fabriquer et commercialiser une voiture de luxe à hydrogène revoit ses ambitions. L’objectif était de proposer le véhicule dès 2025 mais l’échéance pourrait être repoussée.
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Hopium se voyait en "Tesla français de l’hydrogène", en référence au constructeur américain de voitures électriques de luxe. A-t-elle vu trop grand, trop vite ? Elle annonce officiellement une analyse de sa structure de financement et de coûts, laquelle pourrait conduire à une réduction de la masse salariale.
Pour l’instant, le mot "difficultés" n’est pas employé par ses dirigeants, mais la société semble moins séduire les investisseurs. Lancée fin 2020 à la Bourse de Paris, Hopium avait vu sa valeur multipliée par quatre pendant plusieurs mois avant de revenir près de sa mise initiale. Vendredi 13 janvier, le titre valait 6,40 €. La réduction d’effectifs dépendra des contours du nouveau plan stratégique qui est en cours d’élaboration. L’entreprise n’en dit pas plus, elle qui a recruté en mai dernier l’ancien ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebarri, pour le nommer président du Conseil d’administration.
A la recherche de nouveaux financements
L’objectif est de lancer une berline sportive propulsée par une pile à combustible basée sur l’hydrogène, le premier véhicule non utilitaire à hydrogène produit en France, d’une autonomie de 1 000 km pour une puissance de 500 chevaux et un poids inférieur à deux tonnes, le tout proposé autour de 120 000 € l’unité. Fin septembre, les dirigeants d’Hopium avaient annoncé la construction d’une usine près de Vernon en Normandie.
L'entreprise explique qu'elle étudie différents scénarios, dont le séquençage et le calendrier de commercialisation de sa berline sportive ainsi que l’obtention de la licence et la commercialisation de sa pile à combustible dans un premier temps. Pour l’instant, Hopium affirme qu’elle peut tenir sur le plan financier jusqu’à la fin du mois de juin prochain et qu’elle continue d’explorer d’autres sources de financement.
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