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Stéphane Ravier : "Ma priorité, c'est battre le socialisme incarné par Mennucci"

L’invité de 8h15 Du lundi au vendredi à 8h15

Stéphane Ravier, candidat FN à Marseille, juge le bilan du maire actuel, Jean-Claude Gaudin, calamiteux. Il espère constituer un groupe important de conseillers municipaux, entre 10 et 20 élus, afin de peser sur l'avenir de la ville. Son objectif, c'est avant tout d'éliminer les socialistes.

franceinfo

Radio France

Publié le 19/03/2014 08:43 Mis à jour le 09/05/2014 23:31

Temps de lecture : 2min

Invité de France info mercredi matin, Stéphane Ravier, candidat
Front national à la mairie de Marseille en direct des studios de France info dans
la cité phocéenne.

Il n'est certes pas favori face à l'actuel maire UMP Jean-Claude Gaudin et au candidat socialiste
Patrick Mennucci mais les sondages lui prédisent un bon score.

"Je suis
persuadé que nous réaliserons un excellent résultat...Pourquoi pas gagner ?" lance même le
candidat frontiste.

Il parle du" dépôt de bilan" du maire sortant et de la "faillite
annoncée" du candidat PS. Il évoque les "sommets en chômage, en insécurité,
en fiscalité, en magouille " atteints à Marseille. "Il n'y a que le
front national qui puisse changer les choses " estime Stéphane Ravier.

Le candidat du FN espère passer d'un conseiller municipal à
une dizaine voire une vingtaine. "Ma priorité, c'est battre le socialisme incarné par
Mennucci ". Pas question cependant pour Stéphane Ravier de faire alliance
avec la droite.

"Nous aurons des élus FN qui seront les avocats, les
porte-paroles des Marseillais."

"Nous ne souhaitons aucune alliance avec ceux qui
ont plongé Marseille dans le chaos économique, social et identitaire ."

Alors à quoi va servir cette élection s'il n'y a pas d'alliance
au second tour ? A faire la preuve, juge Stéphane Ravier que les élus du FN
sont "des élus sérieux qui travaillent ".

Le FN incontournable

Et
par ailleurs, à
l'occasion de cette élection, le groupe FN souhaite devenir
incontournable et par conséquent plus écouté par le futur maire de la
ville. Il est important qu'il n'y ait pas de majorité
absolue "pour que le maire nous écoute ".

Le candidat FN évoque bien sûr les thèmes chers au FN comme
l'immigration. "J'ai la faiblesse de croire qu'il y a encore des Français
de souche dans ce pays " dit-il.

La "chair à voter" de la gauche

Les Français d'origine étrangère servent selon lui "de
chair à voter à la gauche en particulier ".

Pour lui, il n'y a qu'une seule catégorie de Français : "ceux qui
respectent les lois et les traditions et les codes de la France ". Ceux qui comme
sa mère immigrée italienne se fondent dans le pays : "Elle a adopté la France comme
la France l'a adoptée ."