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La campagne pour la présidence de l'UMP "est trop longue" (NKM)

L’invité de 8h15 Du lundi au vendredi à 8h15

Maintenant, l'opposition est attendue sur autre chose, estime Nathalie Kosciusko-Morizet... qui a toujours refusé de se prononcer pour l'un ou l'autre des candidats, François Fillon ou Jean-François Copé. En lançant son mouvement, "la France droite", elle veut "rassembler au-delà" de l'élection de dimanche.

Jean Leymarie

Radio France

Publié le 15/11/2012 07:52 Mis à jour le 09/05/2014 21:41

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Invitée de France Info ce matin, Nathalie Kosciusko-Morizet commence son interview par une réaction à ce qui s'est passé en Corse hier. "Ma première réaction est une réaction d'unité nationale. Tout ce que pourra faire le gouvernement pour ramener le calme sur l'île est le bienvenu" , déclare la députée UMP de l'Essonne, ancienne ministre de l'Environnement. "Il y a des sujets sur lesquels on ne se déchire pas."

Ce qui n'est sans doute pas le cas à l'UMP... La campagne pour l'élection du président fait rage - elle trouvera son dénouement dimanche, lors de l'élection. Mais NKM a toujours refusé de se prononcer pour l'un ou l'autre des candidats. Tout ce qu'elle a fait, c'est de créer son propre mouvement, "la France droite". "Je suis bien à l'intérieur de l'UMP. Mais j'ai senti le besoin de rassembler au-delà. C'est une démarche qui se veut positive. avec un objectif : celui du rassemblement, au-delà de l'élection de dimanche." Et NKM de lâcher : "la campagne est trop longue."

"Maintenant l'opposition est attendue sur autre chose. Car on est non seulement en situation de crise, mais de guerre économique."

Question posée sur les gaz de schiste - son ex-domaine de prédilection. D'où cette mise au point : "Le gaz de schiste c'est la même molécule, c'est le même produit que le gaz que nous importons. Le problème c'est la méthode pour l'extraire : la fracturation hydraulique." Bref, "le produit ne doit pas être diabolisé."