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Jean-Pierre Chevènement : "les contribuables ne vont pas encore venir au secours des banques"

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Le président d'honneur du Mouvement républicain estime que la zone euro est trop hétérogène. Pour lui, l'euro ne doit plus être une monnaie unique mais une monnaie commune. La BCE doit pouvoir agir contre la spéculation et les contribuables n'ont pas à payer pour le s banques qui ont pris de mauvaises habitudes.

Célyne Baÿt-Darcourt

Radio France

Publié le 02/11/2011 23:00 Mis à jour le 09/05/2014 18:54

Temps de lecture : 2min

L’euro

"La zone euro est une zone hétérogène... on a mis ensemble 17 pays qui diffèrent énormément par leur structure économique, industrielle… ça ne peut pas marcher… on voit que se sont creusés des écarts entre les différents pays qu’on ne peut plus rattraper … L’Allemagne a une dette qui approche 2.000 d’euros ; elle ne veut pas ajouter à cette dette les 3.400 milliards de dette des pays sous tension… Cela dit, il faut essayer une certaine solidarité européenne... La Grèce ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt… la forêt c’est la crise de l’euro en tant que conception… "

Comment s’en sortir ?

"Soit en donnant à la banque centrale la possibilité d’agir contre la spéculation... Soit on revient à une monnaie commune, des monnaies nationales valables en interne qui peuvent fluctuer... L’euro serait réservé aux usages internationaux..."

Les banques

"Si la Grèce fait défaut c’est un mécanisme de dominos qui s’enclenche… Les contribuables ne vont pas venir à nouveau au secours des banques pour leur permettre de persévérer dans leurs mauvaises habitudes... Il faut séparer les activités de dépôt de leurs activités de salle de marché, de spéculation..."

Nationalisation de banques ?

"Il ne fait pas que ca coute trop cher aux finances publiques"

Révélations Bourgi

"Ces comportements sont destructeurs pour la démocratie... je demande l’ouverture une enquête judiciaire... Ça me surprend, ces révélations..."

Candidat à la présidentielle ?

"J’ai toujours dit que je serai candidat pour faire bouger les lignes pour mettre le débat à la bonne hauteur"