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Gaz de schiste : "Le principe de précaution ne saurait être l'unique moteur"

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Anne Lauvergeon, présidente de la commission "Innovation 2030", rend son rapport sur l'avenir de l'Industrie française ce vendredi à François Hollande. En plein débat sur le gaz de schiste, et alors que le Conseil constitutionnel doit se prononcer sur son exploitation, l'ancienne patronne d'Areva estime que "le principe de précaution ne saurait être l'unique moteur".

franceinfo

Radio France

Publié le 11/10/2013 05:57 Mis à jour le 08/05/2014 02:18

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Anne Lauvergeon en est convaincue: "le principe d'innovation est complémentaire du principe de précaution ". Invitée à réagir sur le débat autour du gaz de schiste, l'ancienne patronne d'Aréva ne s'oppose pas à la position du gouvrenement, qui pour l'instant interdit son exploitation avec la technique de fracturation hydrolique, mais estime que le principe de précaution ne saurait être "l'unique moteur ".

Anne Lauvergeon dit "comprendre totalement " les alarmes des uns et des autres, mais pense que "le moteur doit être aussi un principe d'innovation où l'on accepte, de manière très encadrée, un certains nombre d'expérimentations et de recherches ", explique-t-elle. Et de conclure : "Il faut que nous essayons de touver un lieu de consensus enfin en France pour discuter de tous ces sujets ".

Sept grandes ambitions pour l'avenir de l'Industrie française

Missionnée par le gouvernement pour penser l'avenir de l'Industrie en France, la présidente de la commission Innovation 2030 estime nécessaire de faire des choix ."On est arrivé à 7 grandes ambitions ". L'industrie française, qui a perdu 750.000 emplois en 10 ans doit être "capable d'innover et d'aller de l'avant là où on est bon et là où on nous attend ", insiste-t-elle. Parmi les filières porteuses, le stockage de l'énergie est "une arme fantsastiques dans l'avenir ", estime-t-elle, tout comme le recyclage des matières.