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Christian Jacob (UMP) et les législatives : "C'est gagnable"

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Le patron des députés UMP se veut optimiste sur l'issue des élections législatives. Christian Jacob rejette aussi les soupçons de collusion entre certains élus UMP et le Front national dans la campagne électorale.

Célyne Baÿt-Darcourt

Radio France

Publié le 08/06/2012 06:33 Mis à jour le 08/05/2014 01:43

Temps de lecture : 2min

Retour partiel à la retraite à 60 ans

Christian Jacob critique le retour partiel à la retraite à 60 ans qui sera, selon lui, très coûteux.
Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale pointe l'"augmentation du coût du travail puisqu'on augmente les cotisations patronales et une baisse du pouvoir d'achat" , en raison de l'augmentation des cotisations salariales. Et de conclure que cette mesure gouvernementale, "c'est 7% d'augmentation de cotisations sociales patronales [...] et salariales".

Législatives

A deux jours des élections législatives où la gauche est donnée en tête par les sondages, Christian Jacob estime que "c'est gagnable" pour l'UMP.
Il explique que "Nicolas Sarkozy a fait une formidable campagne" en partant de très loin pour terminer la course à l'Elysée très proche de François Hollande. Selon lui, il a manqué "un points-et-demi pour franchir l'obstacle" . Et Christian Jacob de conclure : "Sur ces cinq semaines de campagne législative, je pense qu'on peut franchir cet obstacle".

L'attitude de l'UMP face au FN

Christian Jacob rejette les soupçons de collusion entre certains candidats UMP et le Front national. "Ce qui est inacceptable, c'est de recevoir en permanence des leçons de morale de cette gauche qui s'allie sans vergogne avec l'extrême gauche. Quand on entend les propos d'un Monsieur Mélenchon qui dit +Quand vous croisez un riche, vous lui faites les poches+, ça veut dire quoi ?" , s'indigne Christian Jacob.
Le député UMP rappelle que "si la gauche a été majoritaire en 1997 (élections législatives gagnées par le PS mené par Lionel Jospin, ndlr), c'est avec la complicité de l'extrême droite" . Il ajoute que François Hollande a reçu au second tour de la présidentielle des voix venant d'électeurs qui avaient choisi Marine Le Pen au 1er tour.
"Nous avons la tête haute" , conclut Christian Jacob.