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Attractivité : Estrosi critique la "petitesse des actes"

L’invité de 8h15 Du lundi au vendredi à 8h15

Invité ce mardi de France Info, Christian Estrosi, l'un des vice-présidents de l'UMP, a soutenu le partenariat entre PSA et le chinois Dongfeng. Mais il a critiqué aussi bien le pacte de responsabilité que les mesures prises pour relancer l'attractivité de la France, en comparant "la grandeur des annonces face à la petitesse des actes..."

franceinfo

Radio France

Publié le 18/02/2014 07:54 Mis à jour le 08/05/2014 02:40

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L'entrée du chinois Dongfeng, mais aussi de l'Etat dans le capital de PSA, "ce n'est pas une mauvaise chose. Ce qui est essentiel
c'est de s'assurer qu'à la fois la famille Peugeot et l'Etat qui rentre au
capital constitue une majorité pour que les Français assurément restent
majoritaires dans ce partenariat avec Dongfeng" a ssure Christian Estrosi qui rappelle qu'il était ministre de l'Industrie quand ce partenariat a été initié.

L'occasion de rendre hommage à la famille Peugeot et à son PDG Philippe Varin "parce qu'ils ont été des visionnaires ", ce qui a permis à PSA d'être "le seul industriel automobile en France à s'implanter en Chine".

Montebourg, la famille Peugeot et les pertes en bourse

Le député-maire de Nice a par ailleurs reproché à Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, "des mots trop violents quelque fois à l'égard de nos propres industriels". "Arnaud Montebourg, en traitant de manière inacceptable la famille Peugeot il y a maintenant un peu plus d'un an, a fait perdre en bourse près de 18% à PSA", a-t-il affirmé.Christian Estrosi qui approuve donc le gouvernement sur ce partenariat mais pas sur les autres dossiers économiques. Ainsi il a accusé Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, en "traitant de manière inacceptable la famille Peugeot il y a maintenant un peu plus d'un an", d'avoir "perdre en bourse près de 18% à PSA".

Et sur le dispositif annoncé par le gouvernement pour
renforcer l'attractivité de la France, il critique "la grandeur des
annonces face à la petitesse des actes."