Assurance chômage : Cambadélis, Macron et sa formule "dommageable"
Le Premier secrétaire du PS était ce lundi l'invité de France Info. Il a à nouveau critiqué les propos du ministre de l'Economie sur l'assurance chômage.
"Il ne doit pas y avoir de tabou, ni de posture. L'assurance chômage est en déficit de quatre milliards d'euros. Quel responsable politique peut s'en satisfaire ? Il y a eu une réforme, elle est insuffisante. On ne pourra pas en rester là" avait affirmé Emmanuel Macron dans une interview publiée par le Journal du Dimanche.
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Quand le président parle, "les ministres appliquent" avait aussitôt réagi Jean-Christophe Cambadélis qui s'est défendu ce lundi matin d'avoir "recadré" le ministre de l'Economie.
"Je n'ai pas recadré le ministre" (Cambadélis)
"J'ai dit ce que pensait le Parti socialiste à savoir que ce n'était pas le sujet. Et c'est ce qu'avait dit le président de la République. Cette formule est dommageable car elle gâche une partie de son interview qui parlait de la nécessité d'une relance européenne. Et c'est ça le vrai sujet. Il s'agit de quelque chose discuté par des partenaires sociaux, qui n'est pas du ressort du gouvernement". Et il insiste : "Ce ne sont pas les mesures visant à encadrer les chômeurs qui créent la croissance."
Le PS propose au PRG un "nouveau partenariat stratégique"
Alors que les radicaux de gauche menacent de quitter le gouvernement, Jean-Christophe Cambadélis leur a proposé "un nouveau partenariat stratégique, une alliance progressiste regroupant tous les réformistes de ce pays, tous les réformistes de gauche, qui soit capable d'accompagner le gouvernement, de dire ce que nous voulons pour la fin du quinquennat et peut-être de réfléchir à l'avenir, que ce soit sur les institutions, la croissance, la répartition, les problèmes de société. Que nous ayons une vraie discussion de fond et pas une colère parfois feinte." Un conflit qui selon lui s'explique surtout par la situation personnelle de Jean-Michel Baylet : "Je crois que le patron du PRG aujourd'hui est mécontent de la situation produite par les élections sénatoriales. Il a été battu. On peut le comprendre. Le PS, et je l'ai dit en Conseil national, n'a pas été à la hauteur de ses engagements" même si "ce n'est pas nous qui l'avons fait battre."
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