Tests PCR : "On est à la limite de la rupture de réactifs", selon Sylvie Cado, PDG du laboratoire Cerba
Le groupe, qui gère 500 laboratoires en France, "attend le réactif le matin pour lancer les PCR du jour".
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2022/01/13/phpqudGbf.jpg)
Les laboratoires d’analyses biologiques tournent à plein régime. Avec l’essor du variant Omicron, ils sont de plus en plus sollicités. Pour Sylvie Cado, PDG de Cerba (700 laboratoires dont 500 en France), invitée éco de franceinfo jeudi 13 janvier,"pour l’instant, ça tient". Mais la dirigeante ajoute : "Je pense qu’on est à la limite de ce qu’on est en capacité de faire".
Sylvie Cado identifie deux problèmes : le manque de personnel qualifié et la tension sur les réactifs utilisés pour les tests PCR. "Au même moment la vague a explosé un peu partout dans le monde et les fournisseurs ont eu beaucoup de sollicitations", explique-t-elle, "et c’est vrai qu’à certains moments on est à la limite de la rupture de réactifs ; on attend le réactif le matin pour lancer les PCR du jour".
Prioriser les tests
Selon la patronne de Cerba, les patients qui ont des comorbidités, par exemple, ont besoin, davantage que les autres, d’accéder aux tests PCR, plus sensibles que les tests antigéniques et les autotests. "Aujourd’hui, assure-t-elle, comme on arrive à traiter toutes les PCR qui viennent chez nous, il n’y a pas de nécessité à mettre en place une priorité. Mais si les volumes devaient augmenter, il faudrait le faire, de façon à ce que ces patients qui ont particulièrement besoin d’un test passent en priorité".
Sylvie Cado souligne que les laboratoires sont passés, "en quelques semaines, de 1,5 millions à 3,5 millions de tests par semaine" : "Il a fallu se réorganiser…"
Plus de 90% d'Omicron
"Aujourd’hui, on est à plus de 90% d’Omicron", souligne la PDG de Cerba, qui note qu’il "existe encore du Delta". La dirigeante, qui est également médecin biologiste, espère que l'épidémie atteindra bientôt un tournant.
On voit peut-être une légère décélération. On n’est pas encore dans une phase de décroissance. On pense que peut-être on atteint un plateau, mais on n’en est pas sûr.
Sylvie Cado, PDG de Cerbasur franceinfo
Le laboratoire, qui travaille avec des structures publiques – "une ouverture à garder", selon Sylvie Cado – continue en même temps à chercher de nouveau variants : "On trouve quelques profils atypiques, mais ça ne veut pas dire qu’ils vont exploser derrière".
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter