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Réforme des retraites : "Le vote n’est pas acquis", selon le président confédéral de la CFTC

L'invité éco Isabelle Raymond Le vendredi à 17h46 et 22h46

Députés et sénateurs sont parvenus à un accord ce mercredi en commission mixte paritaire (CMP) sur une version commune du projet de réforme des retraites. Pour Cyril Chabanier, président confédéral de la CFTC, le gouvernement "n'est pas serein" pour autant.

franceinfo

Radio France

Publié le 15/03/2023 20:34

Temps de lecture : 2min

Cyril Chabanier, président de la CFTC, le 15 mars 2023. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Le vote n’est pas acquis, il n’est pas gagné par le gouvernement", réagit Cyril Chabanier, président confédéral de la CFTC, alors qu'un accord a été trouvé en commission mixte paritaire (CMP) entre députés et sénateurs mercredi 15 mars au soir. La CMP a adopté un texte commun sur la réforme des retraites. "Ça ne faisait pas beaucoup de doute", estime le président confédéral de la CFTC. Mais il compte sur la huitième journée de mobilisation mercredi pour "mettre la pression sur les députés" alors que le texte doit revenir jeudi matin au Sénat et à 15 heures à l'Assemblée nationale. "

"On sait aujourd’hui que ce texte sur la réforme des retraites peut ou ne pas passer à quelques voix près."

Cyril Chabanier, président de la CFTC
à franceinfo

"Ce n’est pas terminé", selon le syndicaliste. "On voit que le gouvernement n’est pas serein", renchérit-il. "Aujourd'hui, on serait entre trois et six voix de majorité pour le gouvernement", dit-il après avoir échangé avec des élus. Les responsables de l'intersyndicale se rendront jeudi 16 mars à 12 heures devant l'Assemblée pour "mettre une dernière pression sur les députés".

Des suites envisagées

Ce mercredi n’est pas forcément la dernière journée de manifestation, ajoute-t-il. "Tout va dépendre de ce qu’il va se passer demain". Si le vote passe au Parlement, la CFTC pense à continuer le mouvement "sous d’autres formes", comme un recours au Conseil constitutionnel et avec la convention citoyenne et les parlementaires. Si le gouvernement a recours à l’article 49.3 en revanche, l'intersyndicale qui se réunit jeudi et vendredi "ira peut-être sur la poursuite des mouvements de grève ou des manifestations".

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