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Réforme des retraites : "Il faut montrer l'exemple avec quelques beaux accords d'entreprise", préconise Philippe Vivien, vice-président d'Alixio

L'invité éco Isabelle Raymond Le vendredi à 17h46 et 22h46

Avec trois mois en plus à travailler, les premiers concernés par la réforme des retraites sont ceux nés après le 1er septembre 1961. Les chefs d'entreprise commencent à s'organiser, indique mardi sur franceinfo Philippe Vivien.

franceinfo, Isabelle Raymond

Radio France

Publié le 07/02/2023 19:20 Mis à jour le 08/02/2023 13:17

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Philippe Vivien, vice-président d'Alixio, le 21 septembre 2022. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Le recul de l'âge légal de départ à la retraite entrera en application à la rentrée si le projet de réforme des retraites présentée par le gouvernement est adopté. Le couperet tombera pour ceux qui sont nés après le 1e septembre 1961. Et les entreprises commencent à tenter d'anticiper. "Nous commençons à être questionnés par les DRH, qui sont de leur côté eux-aussi largement questionnés par les salariés concernés, indique-t-il. Est-ce que je pars comme prévu ? Est-ce que je pars un peu plus tard ? J'avais prévu de prendre des congés juste avant de partir, dois-je les reporter ? Tout cela est compliqué aujourd'hui dans les entreprises..."

"Le plus important pour le chef d'entreprise est de ne pas se contredire par la suite : mieux vaut attendre la promulgation de la loi pour se prononcer."

Philippe Vivien
à franceinfo

En parallèle, le vicd'Alixio espère que les entreprises se saisiront d'avantage des dispositifs existants pour conserver les seniors en activité. "Il faut mieux utiliser certains dispositifs : la pré-retraite progressive, à temps partiel progressive, non pas pour faire partir les seniors mais pour garder les salariés plus longtemps en entreprise, poursuit Philippe Vivien. Il faut être capable d'avoir une véritable visibilité sur la façon dont on va gérer la fin de carrière de l'ensemble des salariés." "On y échappera pas ! Mais pour cela, il faut montrer l'exemple avec quelques beaux accords d'entreprise", préconise Philippe Vivien.