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Hausse des prix des carburants : les prix des billets d'avion vont augmenter "de 8 à 12%" selon Marc Rochet, patron d'Air Caraïbes

L'invité éco Jean Leymarie Le vendredi à 17h46 et 22h46

La flambée des prix du carburant pèse sur les coûts du transport aérien. Sur franceinfo, Marc Rochet a expliqué vendredi que "le poste pétrole représente à peu près un quart des dépenses".

franceinfo

Radio France

Publié le 22/04/2022 19:15

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Marc Rochet, directeur général d'Air Caraïbes et de French Bee, était l'invité éco de franceinfo vendredi 22 avril.  (FRANCEINFO / RADIO FRANCE) — Marc Rochet, directeur général d'Air Caraïbes et de French Bee, était l'invité éco de franceinfo vendredi 22 avril. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

L’inflation touche aussi les transports et le budget des vacances. Soutenus par la flambée des prix du carburant, les prix des billets d’avion vont fortement augmenter cette année, "de 8%, 10%, 12%", a estimé Marc Rochet, directeur général d’Air Caraïbes et président de French Bee, invité éco de franceinfo vendredi 22 avril. "Ce poste pétrole pèse à peu près un quart de nos dépenses. On est donc obligé de répercuter une partie de cette hausse", poursuit-il, conseillant aux clients d’acheter leurs billets maintenant"parce que l’été, ce sera forcément un peu plus cher".

"L’Outre-mer est en train d’évoluer dans ses prix. Le pétrole va peser lourd, mais c’est encore moins cher que d’aller dans la proche Europe."

Marc Rochet, directeur général d'Air Caraïbes
sur franceinfo

Le patron d’Air Caraïbes, spécialiste des Antilles, estime que les liaisons entre la métropole et ces territoires d’outre-mer devraient connaître une inflation moindre. "Il y a une telle concurrence entre opérateurs que vous payez aujourd’hui un aller-retour Paris-Antilles moins cher qu’un Paris-Athènes ou un Paris-Rome."

Globalement, selon le dirigeant, le trafic, au sein du groupe aérien, "est en train de redevenir normal, avec même une certaine dynamique". Ainsi, "sur l’été, on voit des engagements qui sont très bons, sous doute supérieurs à ceux de 2019. […[ On est assez optimistes sur les six prochains mois."