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Intelligence artificielle : "L'Europe a une place à jouer et doit défendre ses valeurs"

L'invité éco Jean Leymarie Le vendredi à 17h46 et 22h46

Selon Alexandre Zapolsky, le PDG du spécialiste de cybersécurité Linagora, l'Europe peut trouver son créneau pour développer un numérique plus éthique.

Emmanuel Cugny

Radio France

Publié le 18/02/2020 19:42 Mis à jour le 20/02/2020 11:32

Temps de lecture : 1min

Alexandre Zapolsky, fondateur et président directeur général de Linagora, était l'invité de franceinfo mercredi 19 février 2020. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Dans le domaine de l'intelligence artificielle, et de manière plus générale dans le domaine du numérique éthique, l'Europe a une place à jouer et doit défendre ses valeurs", a affirmé mercredi 19 février Alexandre Zapolsky, fondateur et président directeur général de Linagora, un éditeur de logiciels, spécialiste de la protection des données personnelles et de cybersécurité.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté son plan stratégique en matière d’intelligence artificielle (IA). "Je pense que les propositions faites aujourd'hui vont dans le bon sens", a estimé Alexandre Zapolsky, qui est aussi membre du conseil national du numérique.

Pour qu'on ait un numérique qui soit différent, alternatif aux géants américains et chinois, il faut que la puissance publique s'en mêle, il faut organiser les règles.

Alexandre Zapolsky
à franceinfo

Alexandre Zapolsky se veut optimiste vis-à-vis de l'avenir du numérique européen. "On n'y pense pas, mais une entreprise par exemple comme le groupe La Poste fait un travail formidable pour développement une approche éthique du numérique. Le retard européen pourrait être demain notre force, pour développer notre forme du numérique, un numérique plus responsable, plus inclusif, plus éthique", a estimé le patron de Linagora.

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