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Rassemblements en mémoire de Mireille Knoll : l'élu communiste Ian Brossat salue la "réaction massive de la population"

L'interview J-1 Yaël Goosz Du lundi au jeudi à 19h11

L'adjoint communiste à la maire de Paris, Ian Brossat, était l'invité de franceinfo mercredi, alors qu'une "marche blanche" était organisée à Paris en mémoire de l'octogénaire de confession juive tuée la semaine dernière.

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Radio France

Publié le 28/03/2018 21:18

Temps de lecture : 2min

L'adjoint communiste à la maire de Paris, Ian Brossat, était l'invité de franceinfo mercredi 28 mars. (MAXPPP) — L'adjoint communiste à la maire de Paris, Ian Brossat, était l'invité de franceinfo mercredi 28 mars. (MAXPPP)

Ian Brossat, adjoint communiste à la maire de Paris, était l'invité de franceinfo mercredi 28 mars. Il réagit aux rassemblements organisés un peu partout en France ce même jour en mémoire de Mireille Knoll, une octogénaire de confession juive tuée cinq jours plus tôt à Paris.

franceinfo : La présence de milliers de personnes à la "marche blanche" parisienne, où vous vous trouvez en ce moment, vous rassure-t-elle ?

Ian Brossat : Oui, je trouve ça rassurant. Je constate qu'il y a une émotion très forte au sein de la société parisienne, et plus largement au sein de la société française. Et je me réjouis qu'on ne laisse pas passer un événement aussi tragique que celui-là sans réagir et sans qu'il n'y ait une réaction massive de la population.

Emmanuel Macron a lié les destins de Mireille Knoll et d'Arnaud Beltrame, vous êtes d'accord ?

Effectivement, il est incontestable que dans les deux cas il y a des ferments dangereux dans la société française. Il est donc important que la réaction soit forte. Et face à des événements comme ceux-là, je crois que l'unité et le rassemblement sont absolument nécessaires. Ce qui mine aujourd'hui notre société, c'est le poison de la division qui s'instille un peu partout. Et donc il est important que des réactions comme celles de ce soir soient massives et puissent avoir lieu.

Le président du Crif, Francis Kalifat, a dit ne pas souhaiter la présence des extrêmes, de droite comme de gauche, à la marche. Qu'en pensez-vous ?

Ces propos sont indignes. On ne peut pas renvoyer dos à dos l'extrême gauche et l'extrême droite. Et ce sont des propos qui sont lourds de conséquences. Je regrette l'attitude d'un certain nombre de manifestants ce soir, qui ont empêché Jean-Luc Mélenchon de manifester sereinement. Quand on veut mobiliser, il faut savoir rassembler, il faut créer de l'unité.