Berlusconi, Noriega, Lula... Avant Nicolas Sarkozy, ces chefs d’État frappés par la justice

L'ancien président français n'est pas le seul chef d'Etat à avoir été condamné par la justice. Silvio Berlusconi, défunt chef du gouvernement italien, avait par exemple été condamné à une peine d’intérêt général.

Article rédigé par Fabrice d'Almeida
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Silvio Berlusconi, en mai 2018. (TIZIANA FABI / AFP)
Silvio Berlusconi, en mai 2018. (TIZIANA FABI / AFP)

La condamnation, jeudi 25 septembre, de l'ancien président Nicolas Sarkozy à une peine de prison invite à s’interroger sur les présidents de la République qui ont fait face à la justice. En fait, cette décision est historique car ce serait le premier chef d’Etat de la Ve République à finir en détention. Avant lui, le président Chirac avait été condamné en 2011 pour l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, des faits remontant loin avant sa présidence. Mais la peine était avec sursis, donc sans menace d'être placé derrière les barreaux.

Certes, d’autres pays n’ont pas de condamné parmi leurs chefs d’Etat : aucun emprisonné aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou en Allemagne de l’Ouest (car le dernier homme fort de l’Est, Egon Krenz a été condamné et emprisonné en 1997). Mais en Italie, nous avons tous en mémoire les images de Silvio Berlusconi purgeant sa peine d’intérêt général, en combinaison, s’ennuyant devant les machines à café. Motif : fraude fiscale. En Asie et en Amérique latine, plusieurs présidents ont été incarcérés : Fujimori, Noriega, Lula…

En fait, dans notre histoire, des chefs d’Etats ont été détenus en remontant plus haut dans le passé. Napoléon a passé la fin de sa vie dans l’île prison de Sainte-Hélène. Et avant lui, Robespierre et Danton ont connu l’enfermement avant la décapitation. Tout comme Louis XVI. A cette époque la justice était beaucoup plus expéditive que de nos jours

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