L'iPhone 17 orange vire au rose : et si Apple avait atteint son plafond d'innovation ?
Un mois après le lancement du nouveau modèle, un détail se fait remarquer sur les réseaux et il en dit long sur une multinationale de plus en plus décriée.
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Il y a tout juste un mois, Apple dévoilait son nouveau modèle, l’iPhone 17, avec notamment un coloris inédit le "cosmic orange". Sauf que depuis, sur les réseaux sociaux, plusieurs utilisateurs font état d’un phénomène surprenant : la couleur virerait au rose après exposition à la lumière.
Cet épisode anecdotique (un smartphone à 1 300 € qui change de teinte) pourrait être pris comme le reflet d’un problème plus profond : l’iPhone ne parvient plus à surprendre du moins... en bien.
En 2024, le journaliste et chercheur John Naughton titrait dans The Guardian : Mon nouvel iPhone symbolise la stagnation, pas l'innovation". Il note qu'après la rupture de 2007, l’évolution du smartphone est devenue "juste une série d’améliorations progressives".
Exit l’effet WOW. Les nouveautés se réduisent à des microdétails : une meilleure batterie, un capteur photo plus grand, une taille plus fine.
Un grand constructeur, un produit fétiche, mais plus de rêve ?
Au-delà de la couleur, ce qui importe c’est le symbole : quand le débat majeur autour d’un modèle haut de gamme porte sur sa teinte… c’est que l’innovation de fond se fait attendre. Certains suggèrent que le téléphone ne fait plus rêver, qu’il rassure plutôt qu’il excite. Peut-être que, collectivement, nous avons perdu la faim de la "révolution tech" pour accepter des "améliorations incrémentales".
Aujourd’hui, plus rien de tout cela. Les fans eux-mêmes le reconnaissent : le fameux moment Steve Jobs celui où tout le monde retenait son souffle pendant la Keynote n’existe plus.
L’iPhone 17 Pro et son "orange cosmique" devenu rose, peut être vu comme l’icône d’une époque où l’innovation ne saute plus aux yeux. Apple continue d’investir, d’inventer et de progresser. Mais la vraie rupture ? Elle semble pour l’instant reportée. Et pour nous, utilisateurs, peut-être est-ce aussi un signe : notre appétit pour l’éblouissement s’émousse.
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