"The Pitt" : "Urgences", 30 ans plus tard
Noah Wyle, qui était présent dans les 15 saisons de "Urgences" est désormais le héros de "The Pitt", une nouvelle série médicale qui partage des points communs avec la série qui a fait connaître George Clooney mais aussi avec "24 heures chrono" puisque chaque épisode raconte une seule journée de travail.
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Noah Wyle incarnait, au début d’Urgences il y a 30 ans, le jeune étudiant en médecine fraîchement émoulu de l’université. Il est l’un des points communs de la nouvelle série médicale The Pitt avec Urgences. Mais il y en a d’autres : John Wells, qui réalise le premier épisode, était le show runner d'Urgences et R. Scott Gemmill, qui a inventé The Pitt, était le producteur des dernières saisons d’Urgences.
Des épisodes très réalistes
The Pitt, c’est à la fois le surnom qu’on donne aux urgences, aux Etats-Unis, et le surnom de la ville où se déroule cette nouvelle série, Pittsburgh. Noah Wyle est le patron : empathique, compétent, très humain, il ne sort pas indemne de l’épidémie de Covid. La différence avec Urgences, c’est qu’à la manière de 24 heures chrono, chaque épisode raconte une journée entière dans son service, entre 7h du matin et 22h. 15 épisodes prenants, et surtout hyperréalistes, avec leur lot de jargon, de zooms sur des opérations chirurgicales et de traitements de choc pour des patients dont le cœur a cessé de battre.
Une journée particulière : le docteur accueille plusieurs jeunes étudiants, dont l’un tombe dans les pommes à la première opération et un autre vit mal le décès d'un patient. À la différence d’Urgences, la série reste uniquement dans ce lieu clos, elle est moins filmée caméra à l’épaule et s’attarde moins sur les conflits et les relations personnelles entre les membres de l’équipe. Surtout, elle donne un panorama effarant de la pression au sein de l’hôpital, entre les cadres qui ne pensent qu’en termes de chiffres et les patients qui s’accumulent dans la salle d’attente.
Un miroir de la société
Avec des moments de grâce et de réalisme, comme ces deux frères et sœur désemparés par l’état de leur vieux père qui a refusé l’acharnement thérapeutique, ou ces parents qui crient en découvrant l’état végétatif cérébral de leur fils.
La série, comme Urgences, met son nez dans la société d’aujourd’hui (par exemple la crise des opioïdes). Elle est une sorte de ballet sans fin dont on sort épuisé, tout comme son impeccable médecin principal. The Pitt, chaque jeudi sur Max.
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