"Surcompensation" : "American Pie" version 2025

Benny quitte sa famille pour intégrer une fac et s'assumer tel qu'il est. Sauf que rien n'est simple. Comédie romantique et trash, "Surcompensation" fait feu de tout bois et raconte la vie en université avec, au centre, un personnage qui a du mal à s'accepter.

Article rédigé par Laurent Valière
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Benito Skinner s'intègre à sa nouvelle vie, à la fac de Yates. (AMAZON)
Benito Skinner s'intègre à sa nouvelle vie, à la fac de Yates. (AMAZON)

C’est l’heure de l’émancipation pour Benny. Adieu la famille et le lycée dans l’Idaho et l’équipe de football américain. Vive la liberté dans une faculté où il retrouve quand même sa grande sœur (qui a un petit ami ambitieux).

Un secret qui pèse lourd

Surtout, Benny a un secret : il est homosexuel et l’a caché toute sa vie à tout le monde, ses parents, ses copains dans l’équipe de foot, et maintenant à l’université. Cela finit par lui monter à la tête, et les moments les plus drôles de cette série intitulée Surcompensation, ce sont les divagations et rêveries de Benny sur ses désirs intimes, qui se terminent toujours de façon atroce.

Surcompensation est d’abord une comédie romantique, avec ce qu’il faut de couples qui se font et se défont, de conseils d’amis pour rencontrer ou toper. À la fac, Benny trouve son alter ego, Carmen, toute aussi isolée, une jeune fille qui vient de perdre son frère (dont il devient une sorte de remplaçant). Autour, il y a beaucoup d’histoires d’amour, et des moments hilarants de beuverie, de tromperies, de sexe.

Une série autobiographique

Car Surcompensation est aussi une comédie trash. Interdite aux moins de 16 ans, et même pour certains épisodes 18 ans, elle expose de manière crue mais toujours drôle les fantasmes et relations sexuelles qu’on peut imaginer dans une fac où le premier jeu consiste à conclure et multiplier les partenaires.

La série est dense, montée de façon rythmée, elle est signée du studio le plus branché d’Hollywood aujourd’hui : A24. Elle est autobiographique, écrite par son acteur principal, le standupper Benito Skinner. Cette série vous fera voyager dans les confréries viriles des facs américaines, dans une famille de parents vraiment givrée mais finalement pas si anormale, et dans les affres naturelles des passions, émotions et pensées refoulées.

Surcompensation, 8 épisodes punchy de 30 minutes à découvrir sur Prime Vidéo.

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