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Ma série bien aimée. Éric Benzekri et "Winning time"

L'empire des séries Laurent Valière Le samedi à 17h55, 20h25 et 22h55, le dimanche à 15h55, 17h55 et 19h54

Chaque jour, cet été, une personnalité raconte sa série préférée à Laurent Valière. Éric Benzekri a choisi "Winning time".

Laurent Valière

Radio France

Publié le 26/08/2024 12:38

Temps de lecture : 2min

Eric Benzekri, auteur des séries "Baron noir" et "La Fièvre", en 2018. (JOEL SAGET / AFP)

Éric Benzekri, auteur de la série Baron noir, a fait mouche cette saison avec sa nouvelle série, La Fièvre, qui se déroulait dans le milieu du football et racontait l'embrasement de la France, à partir d'une simple altercation.

La dernière série qu'il a dévorée se déroule aussi dans le milieu du sport, Winning Time , une série qui porte sur le début de l'équipe de basket des Lakers de Los Angeles. "C'est à la fois, une aventure familiale, une aventure de sport et une aventure financière", décrit Éric Benzekri.

Le héros de Winning Time est Jerry Buss, un homme qui rachète une équipe de Los Angeles moribonde pour une bouchée de pain, incarné par John C. Reilly. "Il est exceptionnel, dit Éric Benzekri. C'est un homme un peu à la dérive, un peu fou et détestable par moments, mais tellement humain. C'est un promoteur immobilier, qui met des stars dans son équipe de basket et qui renégocie l'ensemble des droits TV, faisant rentrer le basket dans une nouvelle ère, qui produit, encore aujourd'hui, des millions et des millions."

L'Amérique des 1980's

Winning Time ne parle pas uniquement de basket, explique Éric Benzekri. "Ça parle des difficultés de l'Amérique au début des années 1980, avec les problèmes qu'elle se traîne depuis des décennies, le racisme notamment. C'est une interrogation sur ce qu'est l'Amérique, au fond. Parler de basket aux États-Unis, c'est un peu comme quand on parle de football en France. On parle d'argent, des quartiers, du racisme, d'intégration et de réussite."

La série Winning Time a un rythme rapide et une réalisation nerveuse. "Parfois, on a la poitrine serrée parce qu'on est pris par les enjeux, par la détresse des personnages, j'ai adoré ça", détaille Éric Benzekri.