Le phénomène "Squid Game"
En quelques jours, "Squid Game", lancé le même jour que la troisième saison de "Sex Education" est devenu le plus grand succès de la plateforme Netflix. Une série efficace et cruelle qui met sacrément mal à l'aise.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2021/10/05/phpW6jaxp.jpg)
Squid Game, fait énormément penser à Battle Royale. On se rappelle de ce film japonais de 2001 dans lequel des étudiants japonais d’une classe de collège s’entretuaient sur une île, jusqu’à qu’il ne reste plus qu’un seul survivant. Dans Squid Game, ce sont des Coréens surendettés qui sont réunis volontairement dans un lieu secret aux couleurs acidulées, et qui sont invités par le maître des lieux à des jeux enfantins cruels.
456 Coréens surendettés et des jeux d'enfant
Le cérémonial est envoûtant : ces 456 hommes et femmes sont recrutés à Séoul. Ils sont emmenés la nuit dans une voiture avec chauffeur, endormis dans la voiture et se réveillent en costume numéroté, bleu, dans un énorme dortoir, sous le regard de gardes en costume rouge, au visage masqué. Squid Game, le jeu du calamar, est une série en 9 épisodes qui a pris le monde de court.
En quatre jours, elle est devenue la série la plus regardée de Netflix. C’est qu’elle est addictive. Son héros est un Coréen d’environ 40 ans, père divorcé d’un enfant, qui vit chez sa mère et tente de joindre les deux bouts en s’endettant et en jouant aux courses. Dans le jeu, la violence fuse entre les comptines et les jeux d’enfants.
Battle Royale + Casa de Papel + Parasite
Si la série fait mouche, c’est qu’elle est aussi un savant mélange de Casa de Papel pour ses costumes et sa construction sophistiquée, du film Parasite pour sa description des classes populaires de Séoul, et de thriller puisqu’un policier s’infiltre dans le jeu. Comme tout bon film coréen, la série est belle, léchée, mais aussi rythmée, hyper violente.
L’histoire a été imaginée en 2008 par le coréen Hwang Dong Hyuk , nourri aux mangas japonais et en particulier au film Battle Royale. Il a imaginé sa série comme une satire de la vie contemporaine coréenne, cruelle et dure, hyper compétitive.
C’est par ironie, qu’il choisit comme épreuve pour ces adultes des jeux enfantins coréens. Une série fascinante mais sordide, emmenée par d’excellents acteurs. Le réalisateur a déjà un autre projet : le club des tueurs de vieux. Une fiction autour de la guerre entre générations. Un sujet tout autant contemporain.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter