L'empire des séries. Avec "Raised with the wolves", Ridley Scott poursuit sa réflexion sur les androïdes
Ridley Scott tourne les deux premiers épisodes de "Raised by the wolves" et pose ses jalons esthétiques de cette série signée Aaron Guzikowski. Une fiction austère et belle, une reflexion philosophique et un mythe d'Adam et Eve revisité. Disponible sur la chaine Warner TV.
Elle a des faux airs de Sigourney Weaver, l’héroine androïde et androgyne de Raised by the wolves, en français élevé par des loups, la première série signée Ridley Scott.
Un vaisseau lisse et métallique atterrit en catastrophe sur l’exo planète aride Kepler 22b. Ses deux occupants, en juste au corps plastifié gris en sortent sans émotion avec des valises métalliques juste à temps avant que le vaisseau ne tombe dans un gouffre. Ils s’appellent père et mère. Ils inspectent les lieux, puis posent une sorte de tente Quechua qui en gonflant se transforme en coque rouge design et robuste qui sera leur maison. Ils sortent des embryons humains congelés de leur valise et bientôt voient surgir petits pieds et têtes.
C’est le début énigmatique de cette série en 10 épisodes. On découvrira plus tard que "mère" a le pouvoir de se transformer en archange qui s’envole et fait exploser par un seul cri le moindre adversaire. Cette série dont Ridley Scott a réalisé les deux premiers épisodes et posé les jalons esthétiques, c’est Adam et Eve revisité. Ces deux personnages viennent d’une planète en proie à la guerre, aux religions. Ici, ils vont tenter de reconstituer un mode de vie sans foi. Mais les émotions gagnent ces androïdes et la mère est particulièrement colérique.
41 ans après "Alien"
La série oscille entre space opera et réflexion philosophique : elle évoque la foi, l’éducation, la survivance des espèces, l’humanisation des androïdes. Elle se transforme au fil des épisodes en une bataille entre ces androïdes pleins d’espoir et les humains qui veulent récupérer leurs enfants kidnappés.
41 ans après Alien, la série impressionne toujours autant par l’esthétique léchée de Ridley Scott, la couleur grise sobre. Elle aboutit à un fin surprenante, tout en phase avec les précédents films du réalisateur.
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