Martine Aubry toujours sur la route de Matignon
La maire de Lille a été remise en examen par la décision de la cour de cassation, dans le dossier de l'amiante. Cette décision de justice avait été invalidée par la cour d'appel. La procédure est donc relancée, de quoi refroidir ses supporters qui voudraient la voir s'installer à Matignon ?
Il ne s'agit
pas d'une bonne nouvelle, mais sur la forme, ce qui est moins grave que sur le
fond. Martine
Aubry a été mise en examen en tant que fonctionnaire au ministère du travail de
1984 à 1987, avant qu'elle soit ministre. L'association
des victimes de l'amiante n'a jamais ni visé ni accusé personnellement la maire
de Lille. L'organisation
ne souhaitait pas contester sa mise à l'écart du dossier, mais en même temps
que Martine Aubry, huit autres personnes avait été sorties du dossier, et
celles-ci, l'association estimaient qu'elles avaient des comptes à rendre à la
justice. Les différentes
personnalités n'étaient pas dissociables du point de vue juridique.
Ce qui explique le fait que Martine Aubry se dise
sereine.
L'ancienne
directrice du travail estime avoir agi au regard des connaissances de l'époque. Sur le plan politique,
la sérénité est peut-être moins évidente. Mais non pas
à cause de cette mise en examen, mais du fait de son positionnement politique. Pour les supporters
de Martine Aubry, la seule place qu'elle mérite, c'est Matignon. Quand le
fauteuil de Jean-Marc Ayrault a paru sur le point de se libérer, quand Martine
Aubry a déjeuné avec François Hollande, ils ont cru que l'heure de leur
championne était arrivée. Fausse alerte,
ou fausse joie, en tout cas l'hypothèse s'éloigne.
Jean-Marc Ayrault a conforté son siège à Matignon,
avec l'annonce du chantier de la réforme fiscale...
Et Martine
Aubry s'efforce d'entretenir la flamme. Elle a réuni
ses plus proches en séminaire il y a une dizaine de jours. Objectif,
mobiliser les troupes, et devenir la boîte à idée du PS. Jusqu'à
présent, aucune idée spectaculaire n'est sortie du chapeau. Martine
Aubry est moins pressée, son calendrier s'étire un peu plus dans le temps
désormais. Mais ce n'est
pas l'amiante qui est la cause de ce report, mais tout simplement la situation politique.
À regarder
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter