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Radars : ce qu’ils rapportent, et ce qu'ils coûtent aux automobilistes

L'auto Serge Martin Le dimanche à 6h51 et 9h51

Les radars en France, ont rapporté l’an dernier 630 millions d’euros. Un chiffre en augmentation, qui signifie plusieurs choses.

Jean-Rémy Macchia

Radio France

Publié le 15/02/2012 13:16 Mis à jour le 08/05/2014 01:45

Temps de lecture : 2min

93% des vitesses sanctionnées le sont pour des excès inférieurs à 20 km/h

Ce qui rejoint le constat que fait l’association "40 millions d’automobilistes " : le radar, aujourd’hui, sanctionne les petits excès ( (avec retrait automatique d’un point) ce qui, au cumul, peut faire beaucoup ! Mais ce n’est sans doute pas là que se nichent les véritables causes d’accidents.
Ces 630 millions, il y en a une partie dont vous faites gentiment cadeau à l’Etat. 530 millions correspondent aux montants des amendes. Mais 100 millions sont perçus au titre de majoration, pour les PV payés avec retard.

Toutes les cabines ne rapportent pas les mêmes recettes

C’est ce que révèle une enquête très intéressante d’Auto Plus cette semaine : sur presque 2 000 cabines de radars de vitesse, 5% réalisent 40% des flashs. En général, ce sont plutôt des cabines nouvellement installées – auxquelles les automobilistes ne sont pas habitués.
Comme le radar de vitesse qui flashe le plus en France : il est implanté sur l’autoroute A41, dans le sens Annecy-Genève.

155 000 flashs l’an dernier soit une moyenne de 462 par jour !

Il faut dire qu’il se situe sur une autoroute, juste avant la frontière suisse.
Il existe aussi les radars de feux rouges.
Ils sont un peu moins de 600.
Ils ont flashé 1 327 000 fois l’an dernier !
Une précision : ces flashs (de vitesse, ou de feu rouge ) ne débouchent pas tous sur un PV. Après un flash, vous avez un peu plus de 40% de chance pour qu’aucune contravention ne soit dressée. Notamment lorsque il y a plusieurs voitures visibles sur le même cliché.

Renault, Nissan et Mercedes : des visées à trois: Initialement, en avril 2010, un accord était signé pour la fabrication en commun de toutes petites voitures (entre Renault, et Mercedes,des Twingo, chez Renault et des Smart à 2 et 4 places, chez Mercedes – puisque Smart appartient à Mercedes. Quelques beaux livres sortent: plusieurs sorties d’ouvrages consacrés à l’automobile : Deux sont à retenir, publiés chez l’éditeur spécialisé ETAI :* Heuliez, un siècle d’histoire* : qui retrace tout le passé glorieux de ce carrossier aujourd’hui reconverti dans la production du petit véhicule électrique MIA.

Maserati, luxe sport et prestique , l'histoire de la marque depuis 1922. Avec de gros plans sur des voitures qui furent parmi les plus belles italiennes des années 60 et 70.