Le jeu vidéo remet ses métiers en ouvrage

Et pour celles et ceux qui rêvent de travailler dans le jeu vidéo, ils sont
nombreux, ce premier document
de référence est une photographie d'un secteur sans cesse en mutation. Au
total, 28 professions divisées en 5 familles. L'enquête porte sur une centaine
d'entreprises sur les 240 que compte le territoire. Plus de la moitié sont
basés en Ile-de-France. Un univers de passionnés plutôt exigeant côté diplômes
et surtout qui prône le travail en équipe. Misanthropes, passez votre chemin.

Cette étude lève également le voile sur un tabou, celui des rémunérations.
Combien touche un directeur de production ? En moyenne entre 40.000 et 60.000
euros par an. En bas de l'échelle, un testeur gagnera entre 2000 et 2500 euros
bruts par mois. Des salaires qui tournent en moyenne entre 25.000 et 30.000
euros brut annuels. Il y a évidemment de fortes disparités entre grandes et petites
entreprise.

A noter que d'autres formes de rémunérations s'ajoutent au salaire : des
primes dans 48% des cas, plus rarement l'intéressement aux résultats (18%) et
huit entreprises sur dix proposent des avantages en nature. Quant à la part de
CDI, elle varie selon la taille : dans les sociétés moyennes, on trouve 68% de
Contrat à durée indéterminé. Dans les structures de plus de 50 salariés, ce
chiffre peut monter au-delà des 80%

La précarité, on la trouve plutôt dans les grosses structures avec seulement
51% de CDI, contre 39% de CDD. Si vous rêvez de travailler pour un grand nom du
jeu vidéo, sachez que la flexibilité est de mise. À noter que ce référentiel
n'évoque pas les stagiaires. Une étude qui montre enfin la fragilité de ce
secteur. Excepté des géants comme Ubisoft ou Ankama, les entreprises de jeu
vidéo en France sont majoritairement des petites structures dépassant rarement
les 50 employés dans 79% des cas. Des entreprises fragiles donc.

Une étude qui devrait avoir du succès puisque plus d'un Français sur deux est
un joueur. Résultat livré par l'Observatoire du jeu vidéo Next Level : 55% des
7 à 65 ans jouent aux jeux vidéo, même occasionnellement, presque 27 millions,
en progression de 4 points en un an. Le joueur est âgé en moyenne de 31 ans, il
joue 4h41 par semaine et achète 4,6  jeux par an pour une somme de 76
euros.

L'ordinateur et la console de salon restent les supports phare, mais le jeu sur
téléphone mobile progresse et concerne désormais 62% des joueurs. Des jeux
majoritairement téléchargés gratuitement.

Parmi les sorties, on trouve 007 Legends , nom de ce jeu d'action très attendu
qui traverse sept films de légende. L'histoire : 007 est inconscient, et peu à
peu, en se réveillant, il se rappelle de ses grandes heures passées. De Goldfinger
à Moonraker en passant par Au Service Secret de sa Majesté. Malheureusement,
l'agent british accouche d'un nanar : réalisation piteuse, lourdeur de la
jouabilité, esthétique discutable, 007 Legends loupe sa cible, un crime de lèse-majesté.