T18, une nouvelle chaîne généraliste de la TNT : "On a l‘ambition de devenir une grande chaîne ", dit son président Christopher Baldelli

C’est Laurent Ruquier qui inaugurera vendredi à 19h45 cette nouvelle antenne sur le canal 18 de la TNT. Une chaîne généraliste qui mise sur la culture et le documentaire.

Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Christopher Baldelli, président de T18. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Christopher Baldelli, président de T18. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"T18, la chaîne qui s'amuse à réfléchir", c'est l'ambitieux slogan d'une des deux nouvelles chaînes qui arrivent vendredi 6 juin, à l'occasion du changement de numérotation des chaînes sur la TNT. Puisque l'Arcom a décidé d'évincer C8 et NRJ12 de la TNT, deux autres projets ont été sélectionnés pour prendre leurs places : Novo19, du groupe Oues-France, et T18, appartenant à CMI (Czech Media Invest), propriété de l'homme d'affaires tchèque et milliardaire Daniel Kretinsky.

"On est une petite chaîne qui se lance, même si on a l’ambition de devenir une grande chaîne", expose le nouveau président de T18 (T comme télévision et 18 pour le numéro du canal). Christopher Baldelli, se sent "très concentré et très enthousiaste". Pour celui qui a auparavant dirigé France 2, RTL, Paris Première, Public Sénat, "c'est extrêmement stimulant", car "ça fait quasiment 10 ans qu'il n'y a pas une chaîne gratuite qui a été offerte à nos concitoyens".

"Une chaîne grand public, pédagogique et accessible "

Pourtant, avec un programme annoncé de documentaires et de culture, il va falloir se distinguer de France 5 ou d'Arte. "On est une chaîne privée, 100% financée par la publicité", rappelle Christopher Baldelli, qui souhaite un avenir de "chaîne grand public, pédagogique et accessible à tous". Et pour commencer, ce sera le retour de Laurent Ruquier sur le créneau du samedi soir (de 20h à 21h puis rediffusion en deuxième partie de soirée), avec un grand talk - sans chroniqueur mais avec six invités - qui s'appellera "Chez Ruquier".

Il n'y a aura pas de marquage politique affirmé, assure Christopher Baldelli qui rappelle : "Les fréquences hertziennes, c'est du domaine public, ce n'est pas notre propriété, elles nous sont attribuées. Et la contrepartie, c'est que vous avez des obligations, le pluralisme en fait partie."

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