"Je ne veux bosser qu’avec des gens que j’aime", confie l'animateur Bruno Guillon

"La cinquantaine, m'a amené ça, j'ai envie de bosser avec des gens que j'aime ou que j'apprécie, ou sur des trucs qui m'excitent. Je ne veux plus me forcer", confie, mercredi 16 avril, l'animateur Bruno Guillon qui s'apprête à célébrer le 1000e numéro du jeu télévisé "Chacun son tour". À l'occasion de cet anniversaire, "il y aura deux fois plus de tout, promet-il. L'idée c'était de faire revenir 30 candidats qui ont été un peu iconiques du programme pendant les 999 autres émissions, c’est-à-dire des gens qui ont marqué par leur présence plusieurs semaines, voire plusieurs mois l'émission, et on les a associés aux candidats actuels. Donc je me retrouve avec 60 candidats dans le gradin".

"Chacun son tour" a succédé à l'émission mythique "Les Z'amours" qui a été présente sur la chaîne pendant plus de 20 ans. "On est parti la fleur au fusil. Ça me plaisait beaucoup de porter un nouveau jeu. J'ai pris ça comme un challenge", assure l'animateur qui explique que les audiences sont au rendez-vous avec "des pics à 1,5 million avant midi". "En vrai, ce sont des scores de talk show de télévision de 19 heures", ajoute-t-il fièrement. La recette de ce succès, selon lui, c'est d'avoir réussi a "créé une bande" avec ses candidats.

"Ce sont des liens particuliers, parce que je les vanne mais j'aime bien me faire vanner aussi. Dans 'Chacun son tour', l'animateur roi, c'est fini."

L'animateur Bruno Guillon

sur franceinfo

"Mes 30 candidats peuvent revenir quotidiennement tant qu'ils n'ont pas gagné la cagnotte, rappelle Bruno Guillon. Donc ça veut dire qu'il y a des candidats qui peuvent être là pendant plusieurs semaines, plusieurs mois. Il y a un attachement un peu comme une sitcom, mais qui ne serait pas écrite à l'avance. Et je pense que c'est ce qui marche auprès des spectateurs".

Le retour d'"Intervilles", avec Topa la vachette

Créé il y a 63 ans, monument de la télévision française, le jeu "Intervilles" va faire son grand retour sur France Télévisions l'été prochain. "On sera là tout l'été, tout le mois de juillet, tous les jeudis soir", promet Bruno Guillon. L'émission sera présentée par Nagui, qui sera entouré, notamment, des anciennes Miss France, Camille Cerf et Valérie Bègue, du journaliste sportif Yohann Riou et donc, aussi, de Bruno Guillon. "Le but, c'est qu'on n'est pas trop de rôles, affirme l'animateur. Je voulais vraiment qu'on sorte des clichés du mâle alpha qui anime et des nanas qui vont faire les épreuves. Donc on est parti du principe qu'on allait tous un peu se partager le truc de façon à ce que tout le monde s'amuse".

Des nouveaux jeux sans les célèbres vachettes, sous l'impulsion de Nagui qui ne veut plus de la présence des bovidés. En revanche, une nouvelle mascotte, "Topa la vachette", sera présente, "designée par Zep, le dessinateur" et qui "cartonne déjà sur les réseaux sociaux". "Elle plaît beaucoup aux enfants", assure Bruno Guillon.

La polémique avec Cyril Hanouna

Puis il y a la radio, le groupe M6 (propriétaire de Fun Radio) a apporté son soutien à Bruno Guillon, qui anime la matinale de Fun Radio, après les attaques de Cyril Hanouna, qui va rejoindre prochainement le groupe M6. Ce dernier s'en est pris à l'animateur, proposant même son départ, en réaction à une affirmation du Parisien selon laquelle, Bruno Guillon a demandé à M6 de ne pas apparaître en photo avec son nouveau collègue. "C'est marrant parce que cette polémique est partie d'une info qui n'a été dite nulle part. J'estime que ce n'est pas très très important", balaye Bruno Guillon d'un revers de main.

"Il y a une phrase au début des compétitions de football qui parlait des arbitres et qui disait : 'on a les mêmes passions, mais on n'a pas le même maillot'. Ce serait compliqué pour moi d'avoir le même maillot que quelqu'un, mais pas la même passion", ajoute-t-il. Alors, sera-t-il toujours à la tête de la matinale l'an prochain ? "Déjà, on va finir cette saison jusqu'au mois de juin qui se passe très bien. Les audiences sont tombées hier, ça cartonne et on va se fixer sur cet objectif-là", répond-il.