Trio de comédiens palpitant dans "3 cœurs"
Benoît Poelvoorde, Chiara Mastroianni et Charlotte Gainsbourg jouent en osmose dans "3 coeurs", suspens amoureux de Benoît Jacquot.
"3 coeurs", le nouveau film de Benoît Jacquot est le thriller sentimental de la semaine au cinéma.A l'affiche, trois comédiens : Benoît Poelvoorde, Chiara Mastroianni et Charlotte Gainsbourg, dont on ressent à chaque seconde les mouvements du coeur. Trois comédiens en osmose avec le rythme de ce suspens amoureux.
Coup de foudre et trahisons
Dans ce film, les trois personnages principaux sont piégés en fait dans un triangle amoureux impossible, où il est question de coup de foudre, de passion, de rendez vous manqué, de trahison et de secrets, où l'homme se retrouve, sans qu'il le sache au départ, partagé entre deux soeurs, entre un coup de foudre sans lendemain pour le première, suite à un malentendu, et un mariage d'amour avec la seconde, rongé par le non-dit.
Benoît Poelvoorde en foudroyé au coeur fragile, Charlotte Gainsbourg en jeune femme indépendante et intense, Chiara Mastroianni toute en inquiétude discrète, donnent chair à ces palpitations amoureuses. Et ils nous embarquent dans ce mélo moderne, qui souffre parfois de quelques longueurs et de quelques intrigues secondaires qui perdent le fil de l'essentiel, mais qui a le mérite de nous plonger au coeur du désordre des sentiments.
Un mélo thriller
Benoît Jacquot mélange les genres et ça lui réussit. "3 coeurs" est un mélo puisqu'il y est question de sentiments amoureux exaltés par la musique de Bruno Coulais. C'est un suspens truffé de secrets et de révélations. C'est aussi un film quasi organique car Benoît Jacquot y examine le coeur dans toutes ses dimensions et filme aussi bien ses suffocations que ses crises ou ses malaises :
"Si le film s'appelle "3 coeurs", ce n'est pas pour des prunes, raconte le réalisateur, il s'agit vraiment d'une histoire de coeur, comme on le dit de ce qui arrive sentimentalement à tels ou telles. Il s'agit aussi d'une histoire de coeur, l'organe, qui souffre, qui faiblit, et qui rend vulnérable. Et il s'agit également du rythme, de l'allure que je voulais donner au film, qui obéit à un rythme quasi cardiaque, c'est à dire par apaisements, par retenues, par élans, par vitesse, par accélérations, par suffocations, ou au contraire par une espèce d'allongement des choses, donc c'est sans doute un temps qu'on pourrait appeler un temps du coeur, un temps des coeurs."
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