"Hickey", le deuxième album du groupe australien Royel Otis

Un an après un premier album remarqué, le duo revient déjà avec un deuxième disque. Leur tournée mondiale continue, avec une date prévue en France début décembre.

Article rédigé par Yann Bertrand
Radio France
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Temps de lecture : 2min
Le groupe Royel Otis sur scène au Montreux Jazz Festival, le 7 juillet 2025. (CYRIL ZINGARO / KEYSTONE / MAXPPP)
Le groupe Royel Otis sur scène au Montreux Jazz Festival, le 7 juillet 2025. (CYRIL ZINGARO / KEYSTONE / MAXPPP)

Rares sont les groupes qui parviennent à dégager une telle énergie solaire, à la première écoute. Royel Otis, c'est un groupe qui n'a plus le temps. Le premier album est sorti il y a un an, le deuxième, Hickey, est arrivé vendredi 22 août.

"Ça a vraiment pris ces deux dernières années, beaucoup plus qu'avant, se réjouit Royel Maddell, le guitariste et chanteur du groupe. Mais de notre point de vue, cela a été graduel. Maintenant, on se produit devant des foules qu'on n'aurait jamais imaginées et c'est génial." Royel Maddell est à la barre du groupe australien avec son compère Otis Pavlovic. Leurs deux prénoms accolés pour enregistrer de la musique, ils se sont bien trouvés.

En concert à l'Olympia, à Paris, le 1er décembre

Cela fait des mois qu'ils tournent un peu partout dans le monde, intensément, pour présenter leur live ébouriffant et original, drôle aussi. Il a quand même fallu trouver quelques moments pour imaginer puis enregistrer ce deuxième disque, selon une méthode désormais bien rodée. "C'est une bonne chose qu'on ne soit que deux, s'exclame le guitariste. Je ne sais pas comment font tous ces groupes avec quatre ou cinq membres. La plupart du temps, on s'envoie des notes vocales ou des démos, surtout des notes vocales ces derniers temps, parce qu'on tourne beaucoup." 

"On se montre tout ce qu'on fait, on échange et parfois on arrive à faire un mélange. Parfois, on reste à l'idée de base de l'un d'entre nous."

Royel Maddell

à franceinfo

Cet été, ils ont joué aux Eurockéennes de Belfort début juillet, ils reviendront à Paris, à l'Olympia, le 1er décembre. Basé à Sydney, Royel Otis a trouvé une écoute loin de la maison. "C'est étrange parce qu'on a constitué une base de fans à l'étranger avant l'Australie, souligne-t-il. Étrange, étant donné que l'anglais n'est pas la langue de la plupart des pays qu'on visite. Je suis très reconnaissant pour ça. Sinon, on ne serait jamais sorti d'Australie." Et la trajectoire du groupe ne faisant que monter, pas sûr qu'ils se posent tout de suite chez eux. En attendant, leur musique colle parfaitement à cette fin d'été légère qu'on ne veut pas laisser s'envoler.

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