"C'est une histoire de transmission qui continue", se réjouit le chef Hugo Roellinger après ses trois étoiles au Guide Michelin
Dix-neuf ans après son père, Hugo Roellinger a à son tour été placé au firmament du Guide Michelin pour son restaurant près de Cancale. Pas de quoi le détourner de sa mission quotidienne : "nourrir son prochain".
Le 31 mars 2025, Hugo Roellinger se dit "fier de ramener trois étoiles en Bretagne, trois étoiles de mer". Lors de la cérémonie du Guide Michelin, l’ancien officier de marine marchande dédie la distinction qu’il vient de recevoir à ses parents Jane et Olivier Roellinger. En 2006, son père l’avait précédé dans le cercle fermé des chefs triplement étoilés. Il avait toutefois rapidement rendu ses macarons, estimant ne plus avoir la forme physique pour continuer.
Désormais à la tête du restaurant le Coquillage près de Cancale, Hugo, 37 ans, voit dans cette récompense "une histoire de transmission qui continue". "C’est très fort par rapport à notre histoire de famille", analyse le jeune chef, "on n’offre pas beaucoup de cadeaux importants à ses parents".
"Je n’ai pas à être une bannière publicitaire"
Ce sacre change-t-il quelque chose pour lui ? "Tout et rien" se plaît-il à répondre. "Le métier est le même. Mais ça a changé un peu le carnet de réservation." Les étoiles ne sont toutefois pas "un but de vie". "Moi je suis cuisinier, ajoute-t-il, je nourris mon prochain. Ce n’est pas un acte anodin, c’est quelque chose de très intime. On va faire ingérer quelque chose qu’on a préparé de nos mains. Nourrir, c’est prolonger la vie de l’autre. C’est un peu plus fort que telle ou telle récompense".
Il n'est donc pas question que ce sacre bride sa créativité et le transforme en "mausolée". Comme il n’a pas été question qu’il accepte de porter la veste siglée du grossiste Metro, lors de la cérémonie du Michelin. "Je respecte beaucoup le travail [du guide], précise Hugo Roellinger, mais les partenaires qu’il y a autour, je n’ai pas de liens avec eux. Je n’ai pas à être une bannière publicitaire."
Une indépendance aussi par rapport à son père. Il l’admire, mais n’a jamais cuisiné avec lui : "Je prends ça comme une chance, précise le fils. Je n’ai jamais eu son regard sur moi en cuisine. Ce qui m’a donné beaucoup de libertés : celle de faire des erreurs, celle de réussir."
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