Histoires d'info. Quand Montebourg, Hamon et Peillon étaient inséparables
Il n'y a pas si longtemps que cela, Montebourg, Hamon et Peillon étaient dans la même équipe et voulaient rénover le Parti socialiste ensemble.
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Tout commence par le drame du 21 avril 2002 pour le Parti socialiste. L'élimination de Lionel Jospin au premier tour de la présidentielle puis la perte de la majorité à l'Assemblée nationale passe mal auprès des jeunes ambitieux du parti.
Arnaud Montebourg se lâche en juin 2002 :
"L'appareil du Parti socialiste est occupé par ces gros animaux, immobiles, qui bouchent l'horizon et qui se battent entre eux."
La naissance du "Nouveau Parti Socialiste"
Quelques mois plus tard, cette colère se transforme en un courant politique au sein du parti socialiste: le Nouveau Parti Socialiste. Benoît Hamon et Vincent Peillon sont de l'aventure. Le premier définit ainsi la couleur idéologique de ce courant au printemps 2003:
"Ce n'est pas insulter le Parti socialiste que de lui dire qu'il a besoin de repartir à la conquête des ouvriers, des chômeurs, de ceux qui ne se sentent plus représentés par lui."
Au Congrès de Dijon, le NPS fait une entrée en fanfare au sein du Parti socialiste. Et, en 2005, il est renforcé par la victoire du non au référendum sur la constitution européenne, qu'il a soutenue.
Au Congrès du Mans, le NPS devient la deuxième motion du PS. C'est alors que le courant se scinde. Peillon et Hamon sont favorables à faire motion commune avec celle de la direction, celle de François Hollande. Ils entrent dans la direction du parti. Vincent Peillon se justifie :
"Le parti socialiste montre vraiment qu'il a depassé le 'oui' et le 'non'. Les gens qui avaient pris cette position du 'non' se retrouve dans la direction. Et donc maintenant on peut créer une nouvelle dynamique politique tournée vers l'avenir et non vers le passé."
Puis sa quasi disparition
Il semble attaquer Arnaud Montebourg qui, lui, a refusé cette stratégie. Le NPS est quasiment mort, son fondateur s'en explique au lendemain du Congrès du Mans:
"Aujourd'hui, l'outil a disparu, car il est maintenant au pouvoir en quelque sorte dans des conditions qui ne nous satisfont pas, et qui empêchent notre idéal de progresser. Donc, la question se pose évidemment de savoir comment on continue le combat".
Montebourg n'aurait pas accepté que la référence à la VIème république disparaisse de ce ralliement politique.
Plus largement, il ne semble pas y avoir de différences idéologiques profondes entre les trois du NPS. Des différences stratégiques, certainement. Et se joue aujourd'hui, avec la primaire de la gauche, un nouvel épisode de cette rivalité.
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