Grégoire, 26 ans : "Il y a de plus en plus de jeunes qui votent Rassemblement national et je le vois dans mon entourage"
Tous les jours, Manon Mella donne la parole aux jeunes de 18-30 ans. Mercredi 27 octobre, rencontre avec Grégoire Laloux, 26 ans, coordinateur régional de "Génération nation" dans le Grand Est, le mouvement de jeunesse du Rassemblement National.
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Direction Metz pour rencontrer Grégoire Laloux. À 26 ans, il est élu municipal de Metz au Rassemblement national et coordinateur régional de "Génération Nation", le mouvement de jeunesse du RN. Grégoire a adhéré aux idées de l'extrême droite dès l'adolescence.
"Marine Le Pen c'était la seule à l'époque à défendre la souveraineté"
"Très jeune quand j'étais adolescent j'avais une curiosité naturelle pour la politique et l'histoire", se souvient-il, ajoutant s'être intéressé "assez naturellement à Marine Le Pen car c'était la seule à l'époque à défendre la souveraineté de la France et le protectionisme", selon lui. Grégoire confie avoir voulu s'engager dès l'adolescence mais ses parents lui ont préconisé d'attendre d'avoir la majorité. C'est donc à 18 ans qu'il a adhéré au parti, qui était à l'époque le Front national.
Grégoire confie ne pas être issu d'une famille politisée à part "un grand-père paternel qui a eu un parcours à l'opposé" du sien, "plutôt divers gauche". "Personne dans ma famille ne m'a tourné le dos à ce niveau-là. Ma nature n'a pas changé et ils voient très bien quelles sont les idées que je porte", ajoute-t-il.
Avoir 26 ans et être au Rassemblement national "ça se passe très bien" en société, assure Grégoire, "à quelques exceptions près". "Il y a évidemment des gens qui, parce que j'ai ces idées-là, vont m'ostraciser", ajoute-t-il, assurant que "c'est arrivé très peu de fois".
"Je ne souhaite pas fréquenter que des gens qui partagent les mêmes idées que moi."
Grégoire, 26 ans, Rassemblement National
Quant au cercle amical, Grégoire assure avoir "pas mal d'amis" qui "partagent" ses idées. "On voit qu'il y a de plus en plus de jeunes qui votent Rassemblement national et je le vois dans mon entourage", ajoute-t-il. Mais "j'ai beaucoup d'amis qui ne partagent pas mes idées", dit-il. "Je ne fais pas du prosélytisme en permanence. J'échange avec les gens. Je pars du principe que le débat m'enrichit. Je suis curieux d'entendre ce que l'autre a à dire comme ça je peux le comprendre, anticiper, et aiguiser ma pensée", conclut-il.
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