Expliquez-nous... le moustique tigre
Alors que la surveillance du moustique tigre est renforcée dans 30 départements, France info vous rappelle quel est cet insecte.
/2016/08/23/maxstockworld312388_1.jpg)
Le moustique tigre est appelé ainsi car son corps est rayé. Rayures blanches sur silhouette noire précisément. Son nom scientifique est "Aedes albopictus". Il transmet plusieurs maladies, la dengue, le chikungunya et le virus zika. Il est présent dans les zones tropicales depuis longtemps, mais aussi en France métropolitaine depuis une bonne dizaine d'années.
Mode de transmission
Pour transmettre ces maladies, le moustique tigre sain va piquer une personne malade. Il va se contaminer et, ensuite, lors d'une nouvelle piqure, il transmettra à son tour le virus à une personne saine.
Chikungunya
On a commencé à entendre parler du moustique tigre avec le chikungunya, au milieu des années 2000 à la Réunion, alors que les premiers cas avaient été repérés en Afrique dans les années 50.
Quoi qu'il en soit, le moustique tigre a été associé au chikungunya, surtout quand la maladie a frappé la zone Caraïbe, notamment la Martinique et la Guadeloupe avec 170.000 cas entre 2014 et 2015. En arrivant dans ces deux îles, dès l'aéroport, des affiches mettent en garde contre le moustique tigre.
Zika
Plus récemment, le moustique tigre a été associé au virus Zika, en Amérique du sud, Amérique centrale et dans Antilles françaises. Zika peut avoir des complications graves, sur les femmes enceintes, et sur le développement du fœtus, notamment son cerveau.
La métropole touchée
Le moustique titre est présent en France métropolitaine depuis le début des années 2000. Il y est arrivé sur des bateaux qui venaient de zones infectées. On l'a détecté en 2004 dans les Alpes-Maritimes.
Année après année, il a gagné du terrain. Dans un grand quart sud-est, toute la côte méditerranéenne est touchée, mais aussi l'Isère, la Savoie, le Rhône, l'Ain, la Saône-et-Loire. Et puis aussi un quart sud-ouest, une dizaine de départements. Enfin, le moustique est remonté jusqu'au Val-de-Marne en région parisienne et dans le Bas-Rhin.
Vigilance
Il faut savoir qu'il se reproduit dans des eaux stagnantes. Il faut donc faire attention aux soucoupes des pots de fleurs, aux vases, aux gouttières mal entretenues ou les pneus usagés. Il faut aussi signaler la présence de moustique tigre sur un site internet dédié http://www.signalement-moustique.fr/.
Toutes les vidéos d'Expliquez-nous sont à retrouver ici
À regarder
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
-
Bac sans calculette : les conseils de Lucas Maths
-
Menace des drones : la France déploie ses armes
-
Un couple sauvé des eaux au Mexique
-
Ces méthodes spectaculaires contre les courses-poursuites
-
Opération anti-drogue : 400 policiers mobilisés à Grenoble
-
En Turquie, une femme sauvée in extremis devant un tramway
-
14 milliards d'impôts en plus, qui va payer ?
-
Gaza : comment désarmer le Hamas ?
-
Menace sur les réseaux : 100 000 euros pour t*er un juge
-
Cédric Jubillar : 30 ans requis contre l'accusé
-
Impôts, retraites, que prévoit le budget 2026 ?
-
Rihanna, reine des streams sans rien faire
-
Que changera la suspension de la réforme des retraites si elle est votée ?
-
Salaire : êtes-vous prêts à jouer la transparence ?
-
Ici, des collégiens dorment à la rue
-
Nouvelle éruption d'un volcan dans l'est de l'Indonésie
-
Cœur artificiel : l'angoisse des greffés Carmat
-
Pourquoi le vote du budget peut te concerner
-
Le nouveau ministre du Travail rouvre les débats sur les retraites
-
Laurent Nuñez, nouveau ministère de l'Intérieur, se confie sur les attentats de 2015
-
Adèle Exarchopoulos : "Quand le monde se résigne à banaliser la violence... Ce qui reste, c'est le collectif"
-
Un mois après sa mort, le message de Charlie Kirk résonne encore
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter