Expliquez-nous... Le Mondial de l'auto
Alors que le Mondial de l'auto se tient du 4 au 14 octobre, Porte de Versailles à Paris, focus de franceinfo sur un salon en mutation, contraint de s'adapter à de nouvelles attentes.
Le Mondial de l'auto, c'est le premier salon au monde dédié à ce secteur par sa fréquentation: un million 72.000 visiteurs en 2016. Le salon attire aussi 10.000 journalistes.
En terme de surface, Francfort est devant, avec 235.000 mètres carrés de hall d'exposition contre 125.000 à Paris.
Le Mondial a lieu tous les deux ans, au Parc des expositions de la Porte de Versailles.
Il va cette année durer 11 jours, jusqu'au 14 octobre, dont deux week-ends, contre 16 jours en 2016.
La plus ancienne manifestation consacrée à la voiture
Le salon fête ses 120 ans. Il est né en 1898, dans le Jardin des Tuileries, avant de se tenir pendant 60 ans au Grand Palais et de déménager intégralement Porte de Versailles en 1962.
Le salon a plusieurs fois changé de nom
A l'origine "Salon international de l'automobile et du cycle", il a évolué vers un Mondial de l'auto centré sur l'automobile, en alternance avec un Salon de la moto et un Salon du cycle.
Cette année, le Mondial renoue avec ses origines en regroupant, au même moment, Mondial de l'auto et Mondial de la moto et en y ajoutant un Mondial de la Mobilité au sens large, sous le nouveau nom de Mondial Paris Motor Show.
Pour attirer, le salon ne peut plus être seulement le lieu où passionnés et journalistes viennent tester les derniers modèles, où l'on expose et où l'on vend, mais être aussi un lieu de rencontres, de réflexion sur les bouleversements en cours.
D'où l'apparition cette année d'un Mondial.Tech axé sur les mutations du secteur et réservé aux professionnels: 64 start-ups sélectionnées sur concours sont présentes.
Un centre d'essai de véhicules verts (hybrides, électriques, à gaz, à hydrogène) ouvert à tous, se tient aussi cette année Place de la Concorde.
Un mondial contraint de s'adapter à de nouvelles attentes
Les mutations du Mondial de l'auto reflètent et accompagnent celles du secteur: bouleversements technologiques, préoccupations environnementales, nouvelle façon d'appréhender le fait de se déplacer... S'y ajoute une réflexion sur le coût que représentent les salons pour les constructeurs. Les stands sont loués 175 euros le mètre carré, auxquels il faut ajouter frais de décor, de personnel... Le montant total atteint souvent plusieurs centaines de milliers d'euros. Certains constructeurs préfèrent désormais délaisser les grands salons pour se concentrer sur d'autres événements tournés vers les professionnels et les innovations technologiques.
Une quinzaine de constructeurs étrangers sont absents du salon cette année. De nouveaux constructeurs asiatiques font leur apparition. Les marques françaises sont évidemment elles bien présentes.
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