Expliquez-nous … le bracelet électronique
L’ancien trader Jérôme Kerviel sortira de prison lundi et devra porter un bracelet électronique. Comment fonctionne ce dispositif ?
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Le bracelet électronique s’attache autour de la cheville. En plastique, il est en général fixé à la prison. On ne peut pas le quitter même pour dormir ou prendre une douche. Dans le bracelet se trouve une puce électronique qui envoie des signaux à un boitier situé dans le logement de la personne surveillée. Le boitier est relié par ligne téléphonique à une surveillance extérieure.
Surveillance
La journée de la personne surveillée est divisée en deux parties. La période où il est possible de sortir du logement pour travailler, suivre une formation, des études, un traitement médical, de participer à sa vie de famille. Et la période où la personne doit être à la maison, le soir et la nuit.
Si la personne quitte le logement pendant une période non autorisée, le boitier le décèle. Les surveillants pénitentiaires le voient sur leurs écrans dans leur PC de contrôle. Aussitôt, ils appellent pour avoir des explications. Si le motif d’absence est valable, l’incident restera sans suite. Sinon, la personne surveillée aura des pénalités et peut même retourner en prison.
Qui peut en bénéficier ?
Le bracelet est préconisé dans plusieurs cas de figure. Pour les personnes mise en examen en attente de jugement,
dans le cas d'un aménagement de peine et pour les détenus qui terminent une peine et peuvent purger leurs derniers mois avec un bracelet électronique. C'est en général le juge d'application des peines qui décide du bracelet au cas par cas, en fonction du projet d'insertion de la personne concernée.
Intérêt et faiblesses
Le bracelet permet d'exécuter une peine d'emprisonnement sans être incarcéré. Cela désengorge les prisons et aide à lutter contre la récidive. Enfin, cela coute moins cher qu'une journée de détention. Aujourd'hui, près de 12.000 personnes porteraient un bracelet électronique.
Le bracelet électronique ne fonctionne pas toujours parfaitement. Il y a des pannes, des fausses alertes. Le fabricant des bracelets, Thales, a été montré du doigt. Et puis, il y a des histoires loufoques comme celle-ci au Brésil. Un condamné en liberté surveillée a été surpris récemment en train de vendre de la drogue dans la rue. Il avait attaché son bracelet autour du cou de son coq, enfermé dans le poulailler juste à coté de sa maison.
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