En Colombie, Uber contraint de fermer boutique
La start-up qui gère une application permettant de connecter chauffeurs et passagers a été sommée de cesser toute activité au 1er février.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2020/01/31/php3PG0Hp.jpg)
C'est un nouveau revers pour Uber qui est déjà interdit dans plusieurs États. La Colombie rejoint à son tour la liste des pays qui interdisent l'utilisation de l'application permettant de connecter des chauffeurs privés et des passagers, faute de réglementation juridique et commerciale sur le territoire. Uber va donc devoir quitter le territoire au 1er février, son premier revers en Amérique du sud.
La Direction générale de l'industrie et du commerce a émis une ordonnance qui exige la fin des activités de la start-up pour concurrence déloyale et détournement de clientèle. Conséquence : plus de 88 0000 conducteurs vont se retrouver sans travail. Certains comptent poursuivre à travers d'autres applications comme Didi, Picap ou Beat qui sont en activité en Colombie. Mais Uber était la plus populaire. On estime à plus de deux millions, le nombre d'usagers.
Tout a été tenté pour trouver une solution
Les conducteurs d'Uber ont fait des opérations escargots dans la capitale à Bogota en signe de protestation. Le gouvernement s'est alors réuni autour d'une table de négociation avec les représentants des applications. Uber et Didi en faisaient partie. Mais aucun accord n'a été trouvé. Les utilisateurs de l'application se sont alors mobilisés à leur tour avec une pétition en ligne, signées par plus de 500 000 personnes. Mais rien n'y a fait. Et jeudi 30 janvier Uber même reçu le soutien des opérateurs de téléphonie colombiens. Ils ont indiqué qu'ils ne pouvaient pas bloquer l'application en 30 jours comme l'exige la direction générale du commerce et de l'industrie. D'après eux, suspendre la transmission des données est impossible. En d’autres termes, Uber pourrait continuer à fonctionner en Colombie jusqu’à ce que le gouvernement délivre une réglementation officielle. Mais comme la start-up a déjà annoncé son départ, elle ne peut pas faire marche arrière.
Mais tout n'est pas fini
Cependant, tous les services d'Uber ne seront pas suspendus. Uber Eats par exemple, le service de transport d'aliments à domicile va poursuivre son activité tout comme l'Uber Black (le service de luxe). Par ailleurs, des médias colombiens affirment que la start-up n'a pas complètement jeté l'éponge puisqu'elle aurait demandé à la Haute cour de Bogota de lui accorder des mesures conservatoires afin que les conducteurs puissent continuer à opérer en Colombie. L'histoire n'est donc pas terminée.
À regarder
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter