Chorales, pantomimes... Les Britanniques privés de leurs traditions de Noël à cause du Covid-19
Une grande partie du pays est totalement confiné. La majorité des concerts et des spectacles a été annulée. Un impact important pour les Britanniques pour qui la fête n’est pas seulement familiale.
Au Royaume-Uni, la période festive n’est pas célébrée seulement en famille, c’est aussi un moment de partage dans l’espace public, avec des traditions bien implantées qui passent notamment par la chanson. On parle bien sûr de l’indémodable chorale de Noël.
Concerts et représentations annulés
Indémodable mais difficile à adapter aux restrictions sanitaires. Les chorales ont souvent lieu dans les églises, les écoles et les salles de concert et ne sont donc pas très propices à la distanciation sociale. Dans les zones les plus touchées par le Covid-19, elles n’ont bien évidemment pas pu avoir lieu. Le concert du chœur du King’s College de Cambridge n’a pas été diffusé en direct à la télévision, une première depuis 1930. Dans les quelques régions en niveau d’alerte minimal les chorales se sont adaptées, autorisées à se produire en porte à porte. Seul bémol, elles ne peuvent compter que six personnes et doivent bien sûr chanter à plus de deux mètres de distance.
L’autre tradition de Noël qui manque beaucoup aux Britanniques cette année, c’est celle des pantomimes, de véritables institutions. Il s’agit de spectacles à mi-chemin entre la pièce de théâtre burlesque, la danse et la comédie musicale. L’humour y est assez "tarte à la crème" avec des personnages hauts en couleur. Ces pantomimes n’ont lieu qu’à cette saison et font toujours salle comble. Mais cet hiver, la quasi-totalité des théâtres sont fermés et les quelques représentations maintenues se sont déplacées en ligne ou sur des parkings avec un public en voiture.
De lourdes répercussions financières
Les pantomimes représentent en temps normal plus de 65 millions d’euros en ventes de billets chaque hiver au Royaume-Uni. Les théâtres qui sont restés fermés presque toute l’année espéraient d’ailleurs pouvoir se renflouer grâce à ces spectacles sur la période de Noël. Évidemment c’était avant qu’on leur ordonne à nouveau de baisser le rideau dans la majorité du pays avec l’aggravation de la crise sanitaire ce mois-ci. Les théâtres ont perdu plus 93% de leur billetterie avec le coronavirus.
Et pour les chorales aussi l’impact est réel. Il y a bien sûr les concerts annulés mais il faut savoir qu’elles servent aussi souvent à récolter de l’argent pour les associations caritatives. Ce qui représente donc un réel manque à gagner à un moment de l’année où les gens sont d’ordinaire plus généreux.
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