Le psychologue Jeffrey Bernstein découvre une phrase qui permet de lutter contre l'anxiété

Pour lutter contre les pensées anxieuses et le stress, le psychologue Jeffrey Bernstein recommande une simple question : "Quelle est la pire chose qui puisse m'arriver ?" Cette phrase permet de dédramatiser les peurs et de reprendre le contrôle mental.

Article rédigé par Marie Dupin
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le psychologue Jeffrey Bernstein a découvert une phrase qui permet de lutter contre l'anxiété. (Photo d'illustration). (J?R?MIE FULLERINGER / MAXPPP)
Le psychologue Jeffrey Bernstein a découvert une phrase qui permet de lutter contre l'anxiété. (Photo d'illustration). (J?R?MIE FULLERINGER / MAXPPP)

Le psychologue Jeffrey Bernstein a découvert la petite phrase qui permet de lutter le mieux contre l’anxiété. Une phrase pour répondre à toutes ces questions que l’on se pose : "Et si j'échoue ?", "et si je tombe malade ?", "et s'il arrive quelque chose à mon enfant ?". "Et si les dirigeants du Monde se mettent à faire n’importe quoi ?".  Bref le fameux "et si", deux petits mots qui nous font tourner et retourner la nuit dans notre lit, ou nous ronger les ongles ou bien faire tout un tas d’autres trucs stupides et mauvais pour notre santé puisque toutes ces pensées négatives, génèrent du stress et anxiété.

Or, selon Jeffrey Bernstein qui vient d’accorder une interview à Psychology Today, il existe une phrase magique pour se calmer et retrouver le calme mental, pour lutter contre toutes ces pensées qui alimentent "l'incertitude, exacerbent les peurs et entravent la capacité du cerveau à penser clairement". Dès lors que l’on est de nouveau envahi par les "et si", il faut prononcer cette formule magique : "Quelle est la pire chose qui puisse arriver ?".

Penser au pire pour arrêter de penser au pire

Ça peut paraître contre-intuitif de penser au pire pour arrêter de penser au pire. Mais comme le souligne le psychologue, cette petite phrase va "inciter votre cerveau à ralentir, à évaluer la réalité et à réaliser que même si le pire arrive, vous pouvez y survivre". Cette phrase agit comme un extincteur mental. En se demandant ce qui peut arriver de pire, on remplace les scénarios catastrophes par "une pensée réaliste et ancrée". Par exemple, si avant un entretien d'embauche, on se pose la question "et si je me fige, que je réponds mal aux questions que l'on me pose", il faut se demander le pire qui pourrait arriver : de ne pas obtenir le poste ? Si cela arrive, il faudra postuler ailleurs et c’est tout. Cette petite phrase permet de dédramatiser une situation, elle aura empêché le cerveau de s'emballer et de se laisser submerger par une vague de peur.

Elle permet même de reprendre confiance en soi et en sa capacité à affronter la réalité. Oui, il est possible de surmonter une épreuve difficile, et il est possible de le faire, encore et encore. Alors oui posez-vous cette question : qu’est-ce qui peut arriver de pire ? Et si vous répondez honnêtement, vous constaterez que le pire n'est jamais aussi terrible que la réalité et apporte finalement du soulagement.

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