Journée mondiale des calîns : un geste bon pour le moral et la santé

Les calins libèrent des hormones du bonheur et du bien être, alors les experts recommandent d'en faire quotidiennement pour se sentir bien.

Article rédigé par Marie Dupin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des personnes proposent un câlin gratuit dans les rues d'Aix-en-Provence. Photo d'illustration. (VALLAURI NICOLAS / MAXPPP)
Des personnes proposent un câlin gratuit dans les rues d'Aix-en-Provence. Photo d'illustration. (VALLAURI NICOLAS / MAXPPP)

Le mardi 21 janvier est la journée internationale des câlins. Un concept inventé par un révérend américain qui avait remarqué qu’en début d’année tout le monde était un peu déprimé et qui pensait qu’on irait tous globalement mieux si on se prenait plus souvent dans les bras. En 1986, il lance le concept du Hug day, qui consiste à aller proposer dans un lieu public un câlin sans contrepartie à une personne choisie au hasard, mais consentante, bien sûr.

Cette journée mondiale est une manière de nous rappeler à quel point les câlins sont indispensables au moral, et même à la vie. Saviez-vous, par exemple, que pour se sentir heureux, il est nécessaire de faire au moins sept minutes de câlin par jour, ou quatre câlins par jour, les estimations varient selon les experts en câlins ? Saviez-vous également que les enfants grandissent plus et mieux quand ils voient leurs parents se faire des câlins et que les câlins sont même indispensables à la survie des bébés ?

Ocytocine, dopamine, endorphine... les bienfaits des câlins !

Les câlins sont bons, aussi, pour la santé des adultes, grâce à la libération d’hormones du bonheur et du bien-être comme l’ocytocine, la dopamine, l’endorphine. Tous ces trucs en "ine" qui nous font du bien, font baisser notre niveau de stress et d’hypertension. Et puis l’avantage, c’est que les câlins ont leur langue universelle, celle du corps qui prend le relais quand les mots nous manquent.

Depuis octobre 2024 en Nouvelle-Zélande, un aéroport interdit les câlins de plus de trois minutes pour optimiser la circulation… Alors même qu’on ne devrait jamais interrompre un câlin. Parce qu’on a tous besoin que la vie traîne en longueur, que le temps s’étire et que, comme l’écrivait Romain Gary dans son livre Gros câlin : "La tendresse a des secondes qui battent plus lentement que les autres."

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