Dans la peau de l'info. Ce qu'il faut savoir de l'uniforme des gardes royaux britanniques à l'occasion de l'anniversaire du roi
Tous les matins, Marie Dupin se glisse dans la peau d'une personnalité, d'un événement, d'un lieu ou d'un fait au cœur de l'actualité.
Samedi 17 juin le roi Charles III célébrera son anniversaire. Le week-end précédent, le 10 juin, ils étaient près de 1 200 gardes royaux à défiler dans la capitale britannique, vêtus de leurs célèbres uniformes rouges, pour la répétition de la parade d’anniversaire : le défilé Trooping the Colour. Une parade supervisée par le prince William, lui-même, à cheval sous une chaleur écrasante, 30 degrés dans la capitale britannique. Du jamais vu à cette période de l'année depuis plus de 20 ans.
Résultat : trois gardes royaux victimes de malaise, tombés face contre terre comme ils ont appris à le faire dans le cadre de leur formation militaire, le fait de tomber tête la première étant la meilleure façon de tomber dans les pommes sans perturber le bon déroulement des parades. Le prince William a d'ailleurs salué à la fin de la journée sur Twitter le très bon travail des soldats malgré les "conditions difficiles".
Des malaises qui n’ont rien d’étonnant avec le changement climatique
Leurs imposants chapeaux noirs velus, les célèbres bearskins, mesurent en moyenne 46 centimètres et pèsent plus d’un demi-kilogramme. Ces couvre-chefs qui avaient pour objectif, à l’origine, de permettre aux soldats britanniques de paraître plus effrayants face aux soldats français, notamment pendant la bataille de Waterloo, ont toujours été un peu encombrants.
Ces chapeaux velus ont fait polémique récemment car ils sont toujours fabriqués avec de la fourrure véritable. Comptez un ours brun du Canada par chapeau, au point que l’association de défense des animaux Peta a récemment porté plainte contre le ministère britannique de la défense, et écrit une lettre au roi Charles pour lui demander d’abandonner les célèbres chapeaux poilus, au nom de son engagement affiché pour la planète.
Mais visiblement le ministère de la Défense britannique n'a pour l'instant pas prévu d'abandonner sa peau d'ours ni pour répondre aux militants anti-fourrures, ni pour s'adapter au changement climatique. Tant pis si, face au thermomètre qui grimpe, même les soldats qui y sont le plus entraînés au monde ne parviennent plus à rester de marbre, s'effondrant au sol pendant que leurs camarades continuent à jouer. Après tout, il faut bien que la parade continue.
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