Serment sur la Bible, présence des patrons de la tech... À quoi va ressembler l'investiture de Donald Trump ?
Le 47e président des États-Unis va prêter serment lundi. De la cérémonie au premier discours, franceinfo décrypte ce moment.
Donald Trump va prêter serment pour devenir le 47e président américain, lundi 20 janvier. À Washington, la capitale américaine, le froid est venu perturber les célébrations.
Du blizzard, de la neige et un froid polaire qui n’ont pas douché l’enthousiasme des MAGA, ces partisans de Donald Trump venus célébrer le triomphe de leur idole dans la capitale, emmitouflés sous des pulls, des bonnets ou des chapeaux à l’effigie de leur héros.
Le serment sur la Bible, une cérémonie immuable
C'est une atmosphère trumpiste inhabituelle à Washington, mais la foule sera privée d’une cérémonie sur le Mall, au pied du Capitole, tout se passera à l’intérieur, comme en 1985, il y a 40 ans, quand Ronald Reagan avait répété les mots du président de la Cour suprême pour prêter serment dans la Rotonde du Capitole : "Moi, Ronald Reagan, jure solennellement de remplir fidèlement les fonctions de président des États-Unis, et de sauvegarder, protéger et défendre la Constitution des États-Unis. Et que Dieu me vienne en aide". Une formule immuable, que tous les présidents américains ont répétée, la main sur la Bible, depuis Georges Washington en 1789.
Donald Trump va répéter les mêmes mots, il va lever la main droite et poser la main gauche sur les mêmes bibles qu'en 2017, la sienne, que sa mère lui a donné en 1955, l’autre ayant appartenu à Abraham Lincoln.
Le mot "frontières" omniprésent
La tonalité du discours de Donald Trump devrait ressembler à ce qu’il clamait déjà il y a huit ans, quand il en appelait à faire passer "l’Amérique d’abord !" "À partir d’aujourd’hui, ce sera l’Amérique d’abord. Toutes les décisions commerciales, fiscales, sur l’immigration ou la politique étrangère, seront prises en faveur des salariés américains, des familles américaines", disait Donald Trump en 2017, qui déjà à l’époque pointait la question des frontières, parlant de ravages.
Le mot "frontières" devrait être omniprésent. Donald Trump a même nommé un "tsar des frontières", Tom Homan. Ce dernier, probablement dès mardi matin, va aller à Chicago ou dans d'autres villes, pour aller arrêter des immigrants illégaux. "Mass deportation", "expulsion de masse", c'est l'expression de Donald Trump pour dire qu'il va faire sortir quelques-uns ou la totalité des 11 millions de clandestins qui vivent aux États-Unis. C'est ce que Donald Trump décrit comme "le plus grand programme d’expulsions de l’histoire américaine".
L'autre frontière dont parlera Donald Trump, c'est celle des droits de douane sur les produits européens, du Canada, du Mexique et des produits chinois.
Une centaine de décrets dès son arrivée
Si un froid polaire s’est abattu sur Washington, Donald Trump promet une avalanche de décrets dès son arrivée à la Maison-Blanche. Une centaine de ces "executive orders" pourraient être signés cette semaine. Agir très vite et très fort, c'est ce qu’attendent les partisans du nouveau président, comme Lisa qui a fait le déplacement depuis la Floride : "Je crois que nous allons revenir à nos racines. Ce pays a été fondé sur des principes et une morale hérités de Dieu. L'élection de 2020 a été volée au président Trump, mais peu importe".
"Aujourd'hui, c'est le moment, il va pouvoir éliminer la diversité, le wokisme, la méritocratie et toute l'ordure à laquelle nous avons été soumis ces quatre dernières années."
Lisa, partisane de Donald Trumpsur franceinfo
"Il va fermer nos frontières et empêcher les criminels d'entrer ici. Les gens qui ne devraient pas être là et qui font du mal à l'Amérique. Il aime notre pays et nous l'aimons pour ça", poursuit Lisa.
Les patrons de la tech au premier rang
Le milliardaire inexpérimenté de 2017, entouré d’une administration novice, a laissé place à un rouleau compresseur prêt à déferler sur le pays, et préparant ce retour au pouvoir depuis des mois. Il a construit une équipe dévouée, où la fidélité a souvent primé sur la compétence et où les plus grandes fortunes mondiales et les patrons de la tech auront toute leur place, Elon Musk en tête, le patron de Tesla ou de SpaceX, mais aussi Marc Zuckerberg, Jeff Bezos, le patron d'Appel, ou encore Bernard Arnault, le patron de LVMH.
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