Chroniques du ciel. Orly, 1, 2, 3, 4, nouvelles appellations
On ne pourra bientôt plus dire, Orly Ouest ou Orly Sud, mais Orly, 1, 2, 3, 4
L’aéroport d’Orly va tourner cette semaine une page de son histoire. Après respectivement 58 ans et 48 ans d’existence, Orly Sud et Orly Ouest vont disparaître, avec l’ouverture définitive d’ici un mois d’un bâtiment de jonction entre les deux terminaux. Mais dès mardi matin, 19 mars, c’est une toute nouvelle signalétique que découvrira le passager en partance avec de nouvelles appellations, Orly 1, 2, 3 et 4.
Une nouvelle signalétique dès le 19 mars
Edward Arkwright, directeur général délégué du groupe ADP. « Une nouvelle signalétique sera mise en place, à partir du 19 mars 2019. Orly Ouest regroupera Orly 1 et 2, le bâtiment de jonction sera appelé Orly 3 et Orly 4 sera le nouvel Orly Sud. Chaque terminal aura sa propre zone de départ et d’arrivée, ainsi qu’une zone de parkings et une dépose minute ».
Lancé il y a quatre ans, le bâtiment de jonction, ou Orly 3 ouvrira officiellement ses portes, le 16 avril prochain. Un renouveau de l’aéroport du Sud-Ouest rendu nécessaire face à une importante croissance du trafic aérien. « On reste dans le cadre des 250 000 mouvements d’avion avec le couvre-feu la nuit, mais les avions sont de mieux en mieux remplis »
A terme, le bâtiment de jonction, de 80 000 mètres carrés permettra d’accueillir à Orly plus de 8 millions de passagers supplémentaires. Il accueillera les compagnies Transavia, Air Corsica, Air France, ou Level.
Le nouveau terminal disposera de bornes d’enregistrement, d’une zone de contrôle et d’un système de tri bagages
Toute une zone est aussi dédiée aux boutiques et à la restauration au sein d’une structure elliptique à l’arrière des contrôles. Le projet a nécessité des investissements de 380 millions d’euros.
Du côté de la conception du bâtiment, l’accent a avant tout été mis sur l’unité entre les espaces. « L’enjeu de la jonction a été de créer un seul et même terminal, car lors de la construction des terminaux historiques en 1962 pour Orly Sud, et en 1971 pour Orly Ouest, on était dans une organisation des espaces avec des lieux différents, ciblés par types de trafics aériens », explique Alain Davy, architecte en chef du projet.
Symbole de la réunification, la toiture du bâtiment a été pensée comme le « trait d’union » entre les deux aérogares. Une membrane gris-argentée haute de seulement 1,60 m va recouvrir la totalité du bâtiment.
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