Donald Trump (1/5) : "Faire des deals", une addiction ?
Donald Trump ne boit pas, ne fume pas, mais il négocie. "We’ll make great deals" ("nous allons trouver de bons accords") : cette expression favorite est plus qu’une passion, c’est presque une addiction. Pour tout - et tout le temps - l'homme d'affaires est adepte du rapport de force permanent.
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Si Donald Trump incarne dans le pays la figure du "winner", il a pourtant tout raté ou presque dans les affaires, accumulant dettes et faillites. Même en avril 1990, au sommet de sa carrière de businessman, son "plus grand casino du monde" ouvert à Atlantic City - chef d’œuvre bling bling - fait rapidement faillite. Mais peu importe, ses multiples projets et son activité incessante donnent l’image d’un homme riche qui s’est fait tout seul. "J’ai construit cet empire, je l’ai fait tout seul", répète-t-il dans ses interviews.
La réalité est bien différente du mythe. Donald Trump est bel et bien un héritier, qui a grandi dans un manoir de 23 pièces. Millionnaire dès l’école primaire, il se lance rapidement dans des projets immobiliers, comme sa Trump Tower bâtie sur la 5e avenue à New York. Et si l’homme vante son flair, il est souvent sauvé par de généreux investisseurs - parfois venus de Russie - et les pertes s’accumulent. Pourtant, Comment devenir riche, L’Art du deal, sont les titres de ses ouvrages qu’il publie en parallèle, et qui se hissent en tête des ventes.
Il bâtit et vend son propre personnage
À la fin des années 80, il disparaît toutefois du classement des plus grandes fortunes, et c’est à la télé qu’il va se refaire un nom. "You’re fired !", Donald Trump devient la star de l’émission "The Apprentice", où il joue le patron intraitable qui licencie les perdants en leur indiquant la sortie du doigt.
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Ainsi, malgré les échecs répétés en affaires, le meilleur produit que Donald Trump a su concevoir est son propre personnage, une image et une marque. Il parvient à se décliner en produits de consommation, steak, vodka, parfum. Dans des spots de publicité ou des séries télé, Donald Trump devient un objet de pop culture. Il multiplie les apparitions sur les plateaux de télévision, au cinéma ou dans des chansons. Dans la série des Simpson, il a même droit à son personnage qui, dans un épisode prémonitoire de l’an 2000, devient président des États-Unis...
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